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17 janvier 2013

Achnaccary et Raids (IMG 1 À 99)

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   1 er Bataillon F M Commando

L'ARMEE D'AFRIQUE - MARCHE DU 1 er COMMANDO DE FRANCE -

 

LA CAUSE DU MAL: 1 homme, les effets: 60 millions de morts...

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IMG 001 - Ils se sont engagés et entraînés pour abattre le symbole des rêves de puissance et de volonté d'expansion territoriale d'Adolpe HITLER....

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IMG 002 - ...Pour éliminer cet individu qui a conduit son peuple à la ruine

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IMG 003 - Une grande partie du monde prend conscience et s'émeut

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IMG 004 - Mais déjà le drapeau s'effrite et bientôt il ne voguera plus sur les mers

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IMG 005 - Et ce sera la fin... Dessin soviétique: "La métamorphose des fritz"

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IMG 00 - Commando mémorial with Ben Nevis in the Background-Lochaber, Scottish Highlands - (Harvey Bill)

Trahis par une république socialiste qui a encouragé par une attitude démagogique suicidaire le réarmement d'une Allemagne nazie revancharde, vaincus par une puissante armée supérieurement entraînée et commandée par de jeunes chefs capables et résolus, quelques hommes ont rejoint les rangs de FFL et des FNFL.

La France est envahie, ils ont été humiliés, mais ce ne sont pas des esclaves, c'est une petite poignée d'hommes qui va continuer le combat. Par tous les moyens ils vont rejoindre l'Angleterre, se mettre au service du seul homme qui incarne la France et l'honneur: le Général de Gaulle.

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Appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle - DIscours enregistré le 22 juin 1940

IMG 1 - D'une seule voix, pour une France libre, ils ont tous répondu à cet appel et débarqué ce 6 Juin à Ouistreham

Sur une proposition du Lt Col Dudley CLARK, Sir Wiston CHURCHILL "invente" le mot "COMMANDO" qui lui rappelle les groupes montés de la guerre du Transvaal.

C'est au fameux camp d'Achnacarry, en Écosse, que ces hommes subiront le "Basic Training" qui fera d'eux, non pas des soldats, mais des COMMANDOS.

Et souvenez-vous, lecteurs:" D-DAY 6 OF JUNE 1944" ils ne furent que 177 français à débarquer sur leur sol natal avec comme seul objectif: la victoire.

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Insigne général FNFL  Badge commando                           Le fanion

dit"Le Perchoir"

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FNFL_Tissuoperation_combines1Patch_DagueRougeTitre_FF_Codo

Insigne de bras FNFL    Patch brodé      Patch de brevet commando  Tittle d'épaule "Free French"

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porté sur le bras droit

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IMG 9 - Tittle d'épaule

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IMG 10 - Ce patch original ayant appartenu à René GOUJON fait partie d'une petite série brodée à la main par les élèves de l'école primaire de Saint Pierre et Miquelon. Ces insignes étaient destinés aux premiers matelots de la France Libre ayant rallié le territoire. Ce patch brodé fut porté par la 1ère Cie FMC du LT KIEFFER à sa création. Il était cousu sur la manche droite du blouson de battle-dress juste sous le tittle"Commando". Quand le premier bataillon, 1er BFMC, fut doté du fameux béret vert, cet insigne fut cousu sur le côté gauche en tant qu'insigne de béret. Il fut conservé jusqu'au moment où fut remis officiellement, en Mai 1944, le Cap-badge en métal de couleur bronze dessiné par le caporal Maurice CHAUVET à la demande de l'amiral MUSELIER.

Vous allez découvrir ces hommes qui ont refusé la défaite, se sont battus contre l'envahisseur et qui, le 06 06 1944 ont débarqué à Ouistreham pour libérer la France. Pour en arriver là, de grands chefs se sont illustrés et leur ont tracé la voie à suivre, qui ne pouvait passer que par le chemin de l'honneur et de la victoire.

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IMG 11 - Fanion du 1er B F M C

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IMG 11 - 1 - Fanion du N° 10 et 4 commando -

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IMG 12 - Projet du badge commando qui a été refusé. La forme de l'écu du badge n'est pas la même, c'est dû au fait que le badge du 4 est moins haut de 5m/m que celui des commandos et le pointu est beaucoup mieux arrondi... Tout simplement parce que M. Chauvet l'a dessiné sur un coin de table avec comme seul instrument pour faire les arrondis et la pointe, le bord d'une assiette alu retournée sur le papier.

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Vous savez sans doute que l'étoile placée à droite du bandeau est le retour à l'insigne d'origine qui comportait (une ancre) pour la marine et une (étoile) pour les corps francs. Ce détail fut supprimé par ordre de l'amiral d'Argenlieu qui y voyait un mythe des USA ou d'URSS. Bien sincèrement: Maurice CHAUVET

400 exemplaires de ce type ont été fabriqués en 1974 par "Arthus-Bertrand" (200 numérotés + 200 non numérotés) - (Hervez-Baudin Pascal)

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Le Colonel Charles VAUGHAN à qui fut confié l'entraînement des commandos à Achnaccary - Badge: 366, badge bis: 390

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Brigadier Général Lord Lovat, commandant du 1 er S S B  ( N° 3 commando, N° 4 commando, N° 6 commando, N° 45 Royal Marines - Badge: 350

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Philippe Kieffer (Capitaine de Corvette)  (Major)  commandant le 1 er B F M C, dépendant du 1 er S S B ,et sa stèle - Badge 1, badge bis: 341

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IMG 13 - KIEFFER en tenue de marin

Le badge du 1er bataillon de Fusiliers Marins Commandos a été dessiné par un des volontaires de l'unité, le caporal Maurice CHAUVET. Évadé de France par l'Afrique du Nord et l'Espagne, Maurice CHAUVET a passé deux ans dans les prisons et le camp d'internement de Miranda de Ebro tristement célèbre où beaucoup de français libres auront séjourné avant de rejoindre Londres. Engagé aux FNFL, il est volontaire pour les commandos. Il est tout d'abord affecté à la "Troop 8" du capitaine Trépel au printemps 43, puis il participe à un raid sur la côte belge. A son retour il est affecté à l'état-major du bataillon. Dessinateur, on lui propose au début de l'année 44 de créer le badge du bataillon.Il présente un premier projet qui est refusé puis un second presque définitif. Seule une étoile dans la banderole de droite fait réagir l'amiral Muselier " on peut la confondre avec l'étoile rouge des russes ou la blanche des américains" dit-il. En fait Chauvet a voulu simplement placer là, l'étoile symbolique des corps francs ancêtres des commandos. Il met alors une seconde ancre de marine et l'insigne est adopté. Fabriqué par J R Gaunt à Londres, une série de 400 exemplaires tous numérotes fut livrée en Avril 44. Le N° 1 fut affecté au Cdt Kieffer et les numéros suivants jusqu'au 195 furent affectés aux Troops 1 et 8 et K Gun. Il est à noter que le commando Guezennec reçut le N° 177! La série de 239 à 336 fut destinée aux volontaires rejoignant l'unité après le 6 Juin. 44 furent attribuées à de hautes personnalités françaises et alliées. Le reliquat servit à remplacer les badges perdus par les hommes du bataillon. Ce badge était destiné à être porté sur le béret vert. Il suit la règle et la tradition britannique : il se porte à gauche et en tant qu'insigne d'unité se porte sur la coiffure et non sur la poitrine. Cette tradition demeurera au fil du temps.... L'insigne a été remis le 10 Mai 1944 au bataillon au cours d'une prise d'armes par l'amiral Thierry d'Argenlieu Commandant  les forces navales de grande Bretagne (' ex F N F L)
DESCRIPTION : " Sur un écu de bronze, qui est la France, portant au centre le brick de l'aventure supporté par des vagues, surchargé d'un poignard commando, dirigé du canton senestre du chef au canton dextre de la pointe, et décoré d'une croix de Lorraine dans le canton dextre du chef. L'écu repose sur un ruban portant l'inscription " Premier Bataillon F.M Commando" ses deux extrémités repliées montrent deux petites ancres rappelant l'origine marine de l'unité."
Cet insigne a été repris en 1946 par les commandos marine, avec seulement un changement de dénomination dans la banderole. Ils portent toujours sur leur béret vert, à gauche, cet emblème venu de leurs anciens.

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Les 177 français qui débarquèrent à Ouistreham le 06 06 1944 (en réalité certains n'étaient pas français: REIFFERS ( luxembourgeois), les frères NEVEN ( belges), BRIAND (canadien), RICHEMONT (origine russe),

Otto ZIVOHLAVA (GAUTHIER J.) (né autrichien), Dorfsman (juif polonais)

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ENGAGEMENT, ENTRAINEMENT, PRÉPARATIFS, COMBATS ET ...VICTOIRE...

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IMG 14/1 - Deux grands chefs : Churchill et De Gaulle qui se détestaient cordialement.

Churchill disait: " de toutes les croix que j'ai à porter, la plus lourde est la croix de Lorraine."

Le 13 05 1940, Churchill s'adresse à ses compatriotes: "Je n'ai à vous offrir que du sang, du labeur, de la sueur et des larmes."

Roosevelt disait de Churchill: " Winston a cent idées par jour, dont trois ou quatre sont bonnes, le malheur c'est qu'il ne sait pas lesquelles."

Churchill à De Gaulle: " si vous m'obstaclerez, je vous liquiderai" - De Gaulle rétorque: " Libre à vous de vous déshonorer. "

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IMG 14/2 - Peu nombreux sont les marins qui signent pour s'engager dans les FNFL en 1940

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IMG 14/3 -  A gauche: Jean BOUILLY sur la corvette "La Roselys" - Bientôt il ira rejoindre le B M F C où il troquera son bonnet au pompon rouge pour le béret vert - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 14/4 - A Londres, le Général de GAULLE reçoit les Saint Pierrois - De G à D: ? - ROBLOT Ginette - CORMIER Henriette - AUTIN René -

Photo censurée par l'auteur, M. MASSIEU Benjamin au motif: provenance non indiquée

IMG 14/5 - KIEFFER Philippe en 1940, enseigne de vaisseau

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IMG 14/6 - Ils ont rejoint De GAULLE et les commandos - Au premier et de G à D: ???, ???, Un officier britannique, le commandant COURTIN, Jean PINELLI, un britannique, CESAR Maurice - Au deuxième rang de G à D: ???, LANTERNIER Louis, DIGNAC André - Au troisième rang de G à D: MOREL Jean, ???, AUTIN René, ALLAIN André, RAULIN Marcel, LE GUEN Jean, PICOU Guy - Le centre permanent d'instruction de Skegness. Avant de monter en Ecosse à Achnacarry, une instruction de type "commando" est dispensée sous la conduite de Jean Pinelli. Elle permet ,également de tester les candidats qui se disent prêts à rejoindre la 1ère Cie de fusiliers marins commandos de KIEFFER. Cette photo est prise en Mai 1942, où au même moment KIEFFER Philippe et 24 hommes s'entraînaient à Achnacarry avant d'être brevetés.

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IMG 14/7 - En Mars 1942 les volontaires de la première compagnie de fusiliers marins ( 40 ) rejoignent l'école de combat d'Achnacarry, la moitié d'entre eux recevront le béret vert.

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IMG 14/8 - 14 Juillet 1943 à Londres, le Général Giraud serre la main du L/V KIEFFER Philippe, à gauche l'E/V Guy VOURCH

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IMG 14/9 - 1953 - Achnacarry, 1943, exercice de débarquement

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IMG 14/10 -  De G à D: Général GIRAUD, le Général d'aviation: François d'ASTIER de la VIGERIE, KIEFFER Philippe

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IMG 14/11 - De G à D: Général GIRAUD, le Général d'aviation: François d'ASTIER de la VIGERIE, KIEFFER Philippe

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IMG 14/12 - Première compagnie de fusiliers marins au dépôt de Skegness. Premier rang de gauche à droite: ERRARD Jean, MONTAILLER Louis, PINELLI Jean, officier britannique, KIEFFER Philippe, Francis Vourch, CHAPUZOT Marcel, BRIAT Paul, RABOUHANS Raymond - Deuxième rang:Troisième rang: BRIANT Jean, HERITIER Richard, De VANDELAER Raymond, CABRERIZO Hélios, DEVAGER Fernand, TAVERNE René,  - Quatrième rang : CESAR Maurice, X, BRATTESANI Jean, VALOGNE Georges, VERNET André, SIMON Jean, MAZAUD Jean, BORETTINI Antonin, TANNIOU Pierre. JEAN Georges, JOHO Marcel, LE GUEN Jean, CORBET Henri, LOVERINI Gabriel, PADOVANI, DUMENOIR Raymond, LE TARN Albert -

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IMG 14/13 - (Voir photo IMG 14/12, ci-dessus)

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IMG 14/14 - Le Capitaine Charles TREPEL montre la manière de se servir d'une dague pour supprimer une sentinelle.

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IMG 14/15 - Les élèves Cdos se rassemblent troop par troop pour l'appel du matin au camp d'ACHNACARRY dans le parc du château du clan Cameron.

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IMG 14/16 - Des tombes fictives à l'entrée du camp d'ACHNACARRY rappellent aux recrues que le moindre faux pas peut leur être fatal

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IMG 14/17 - Achnacarry, franchissemnt d'une rivière sur un pont de singe avec tir réel de mortier

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IMG 14/18 - Il s'agit certainement de L C V P

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IMG 14/19 - Le crapahut forme de bons mollets

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IMG 15 -  Août 1942 - Après l'obtention du certificat de commando, les récipiendaires sont dirigés vers le camp de Criccieth - En partant du serre-file: ERRARD, BEUX, BOCCADOR, BORON, ORTAIS, GOURIOU, VERNET -

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IMG 16 - 15 Kms à pied ça use, ça use.....

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IMG 16/1 - Extrait d'un film, ce cliché rare montre les hommes du N° 4 commando se préparant à embarquer le 05 06 1944 - (Tanguy Jean-Marc, le commando Kieffer, les 177 français du D DAY)

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IMG 17 - La descente en rappel, mon exercice préféré

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IMG 18 - CABANELLA Roger et GRINSPIN Félix

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IMG 19 - Kieffer défile à la tête de ses commandos, à droite TRÉPEL Charles, à gauche Francis VOURCH

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IMG 20 - Défilé en Angleterre

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IMG 21 - Mai 1944 - RICHEMONT Henri: 1 er à Gauche, HATTU en premier plan - (Manach Gérard)

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IMG 22 - 1er : MEUDAL Yves, 2ème: VINCENT Michel,  5ème GUILLOU Guillaume, 8ème CASALONGA Laurent

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IMG 23 - Criccieth, 1942/43 - Debout de G à D: MAGY Félix, BEUX Bernard, SIMON Jean, RABOUHANS Raymond - Accroupis de G à D: LE MORVAN Raymond, DIANE (la Mascotte), RICHEMONT Henri, CREN Jean -

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IMG 25 - School of signalmen, Bexill on sea Mai 1944 - Premier rang, assis, de G à D: 1): GADOU Robert Paul Lucien - 2): BOURRET André - 5): LEGRAND Maxime Georges - 7) GOUJON Léon René - 8) DENEREAZ André Emile - 2 ème rang de G à D: 1- GODARD Louis Eugène - 4): BRIAT Paul - 10) MOAL Jean François - 11) COUTURIER Jean Victor Maxime - 12): LAFFONT Jean Henry - 3 ème rang de G à D: 9) BOUGRAIN Etienne Louis - (Hélias jean-Pierre)

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IMG 26 - School of signalmen à Bexill - De G à D: de profil: DENEREAZ André, Captain BECKETT, ???, GOUJON Léon, GADOU Robert, derrière GOUJON: COUTURIER Jean, derrière GADOU Robert:???, avant dernier: RICHEMONT Henri, à droite: BOUGRAIN Etienne

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IMG 27 - Juin 1944 -  BOURRET André, NAUD Joël, LE CHAPONNIER Henri (3ème à partir de la gauche), COUTURIER Jean, BOUGRAIN Etienne, LAVENTURE Joseph (à droite) à Beaconsfield

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IMG 28 - 1ère Cie présentée à l'Amiral Thierry d'ARGENLIEU, la chienne "Diane" mascotte du Cdo, morte empoisonnée,  et KIEFFER Philippe

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IMG 29 - 15 12 1942 -  1 ST Troop - De G à D: Général STURGGES, KIEFFER Philippe, l'Amiral d'ARGENLIEU Thierry s'arrête devant le LT PINELLI Jean

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IMG 30 - La Troop 8 au complet - Janvier 1944

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IMG 31 - L'art et la manière de faire un noeud  ... coulant pour le teuton

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IMG 32 - Le premier portique des premiers commandos, les troncs des bouleaux sont mal équarris

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IMG 32/1 - Le centre d'entraînement des commandos à Achnacarry en Ecosse 

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IMG 32 - 1/1 - Le château d'Achnacarry

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IMG 32/2 - Escalade de la façade du château d'Achnacarry

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IMG 32/3 - Le fameux "Bout"

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IMG 32 - 4 - 1955, centre Siroco, le "Bout sur mer" - Bravo les vétérans, nous avons continué le même chemin, et merci de nous avoir légué cette tradition. Tout comme vous, nous avons enduré et souffert pour avoir l'honneur de porter le béret vert, votre béret vert. (Balisson JC)

Entrainement

IMG 33 - Mais que font-ils ???

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IMG 34 - Le SGT LAVEZZI Michel au passage d'un obstacle naturel

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IMG 35 - Entrainement et répétition de débarquement, Ouistreham, ce sera bientôt....

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IMG 36 - Ces hommes sont déterminés à en découdre avec l'envahisseur

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IMG 37 - On se prépare également à gravir la pointe du Hoc

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IMG 37/1 - belle détermination, il leur en faudra pour vaincre

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IMG 37/2 - MAGNIER Adrien avec sur l'épaule: un mortier de 2 pouces, à gauche: OHLIGER Richard

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IMG 38 - Le casque est une arme redoutable, il peut assommer, tuer par strangulation (un factionnaire ne doit jamais attacher sa jugulaire)

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IMG 39 - Attaque par derrière = rupture des cervicales

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IMG 40 - Attaque d'une sentinelle: tirer le casque en arrière par le bord supérieur, genou dans le creux poplité de l'adversaire et coup de poignard dans le dos, on passe de vie à trépas sans un cri.

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IMG 41  - L'attaque est consommée, il suffit de donner le coup de grâce

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IMG 42 - Belle démonstration, on finit généralement par un étranglement ou au poignard

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IMG 43 - "Des biffins dans mon canot" - Visite d'inspection de l'Amiral AUBOYNEAU, chef des F N F L au commando Kieffer alors en Ecosse

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IMG 44 - KIEFFER Philippe à droite, AUBOYNEAU à gauche

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IMG 45 - KIEFFER Philippe et l'Amiral d'ARGENLIEU Thierry

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IMG 46 - L'amiral d'ARGENLIEU Thierry a l'air bon enfant

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IMG 47 - Poignée de mains de l'Amiral d'ARGENLIEU Thierry, au centre: KIEFFER Philippe

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IMG 48 - Félicitations, congratulations, AUBOYNEAU serre la main de TRÉPEL Charles

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IMG 48/1 - Plan restreint de l'image ci-dessus

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IMG 49 - Achanaccary - " Présentez- Armes"

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IMG 49/1 - Achanaccary -  L'entraînement initial dure 12 semaines

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IMG 50 - Inspection, Alex LOFI au premier plan

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IMG 50/1 -

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IMG 52 - Troop 9  à Wrexham- à genoux de G à D: MALER André, GUYADER Jacques, GALTON Jack, DEMONET Paul, ANDRIOT François - Debout de G à D: OLLIVIER Jean, MOGUEROU Robert, ???, SENÉE Jacques, GUEZENNEC Francis, OHLIGER Richard.

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IMG 53 - Ils s'inspirent de leurs aînés à Dixmude

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IMG 54 - Le 14 Juillet 1942 à Londres, les volontaires pour le défilé auront droit à une journée de repos - (Musée de Lorient)

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IMG 55 - Londres 14 Juillet 1942, les français seront follement acclamés - (Musée de Lorient)

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IMG 56 - Défilé à Achnarry, le 21 Juillet ils rejoignent le N° 10 commando au Pays de Galles - French commando troops undergoing training at Achnacarry house in Scotland. Free french troops headed by the commando depot pipe band, march past the commando, who is seen taking the salute with the free french flag flying from Achnacarry house in the background - 

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IMG 57 - 1ère compagnie de fuscos, Londres 1943 - (Durez Bruno)

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IMG 57/1 - Défilé à Londres le 14 Juillet 1943 - (Musée de Lorient)

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IMG 57/2 - Au centre: NASSAU de WARIGNY Henry

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IMG 57/3

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IMG 58 - Achnaccary -  Ils sont fiers d'être commandos - Celui qui salue:  Francis VOURCH, le premier au second rang: BALLOCHE Francis

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IMG 59 - Mais que de sacrifices pour y arriver

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IMG 60 - Que de sueur et de sang versés

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IMG 61 - 25 Mai 1944, le N° 4 commando quitte Bexhill à 10 h 15 par train spécial pour se rendre près de Southampton vers 15 H. Des camions bâchés conduisent ensuite les commandos vers 18 H au camp C 18, le camp de Titchefield, entouré de barbelés et bien gardé. Les sorties sont autorisées une dernière fois. Le lendemain, tout le monde est consigné, avec trois jours d'avance sur les autres unités qui prendront part à l'opération. Toute personne qui quitte le camp sera poursuivie en cours martiale pour désertion devant l'ennemi. Même la conversation avec les sentinelles est stictement prohibée. Les commandos s'installent dans ce camp à l'américaine où ils logeront sous tente. Le soleil est radieux, les hauts parleurs diffusent un flot continu de jazz, une salle de cinéma a été installée où l'on projette des westerns, ainsi que des salles de lectures, des terrains de jeux, un hôpital, un réfectoire etc... Le tout abrite 5000 commandos. Sur cette photo, on peut notamment reconnaître André BAGOT (avec une vroix au-dessus de sa tête).

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IMG 62 - Allocution de Lord LOVAT avant le jour J: Vous allez rentrer chez vous, vous serez les premiers français en uniforme à casser la gueule des salauds en France même. A chacun son boche. Vous allez nous montrer ce que vous savez faire. Demain matin, on les aura.

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IMG 63 - Une partie du commando qui a participé à l'opération "Hardtack", de G à D: GAY Jean, PIZZICHINI Marius, BOCCADOR Pierre Charles, QUENTRIC Yves

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IMG 63/1 - GUEZENNEC Francis s'entraîne au tir

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IMG 63/2 - RIVEAU Marcel s'entraîne au tir au fusil, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a l'air déterminé.. Achtung!!!

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IMG 63/3 - OLHIGER Richard

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IMG 63/4 - HOURCOURIGARAY Joseph

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IMG 63/5 - Le Lt/Cl Charles VAUGHAN inpecte les Cdos français -  Le centre permanent d'instruction de SKEGNES, avant de rejoindre ACHNACARRY (photo de droite) - 

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IMG 63/5/1 - French commando troops undergoing training at Achnacarry house in Scotland. Lt Colonel Charles VAUGHAN, commandant commando dépot inspecting french troops during a parade and march past as part Bastille Day celebration. (photo prise par le Captain LOCKEYEAR W.T)

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IMG 63-5-2- (Idem: IMG 63 - 5 - 1) - (Manach Gérard) -

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IMG 63/6 - DIGNAC André

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IMG 63/7 - Il n'est pas défendu de penser qu'André DIGNAC ait courtisé une jeune et jolie anglaise

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IMG 63/8 - Fanion du commando, 14 07 1942

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IMG 63/10 - 04 12 1943, décision est prise de mener des raids "Hardtack" sur les côtes d'Europe occupée ( du 19 12 1943 au 05 01 1944). Objectif: collecter des renseignements sur les défenses côtières en vue du débarquement allié. 82 commandos français ont été sélectionnés pour y prendre part. (Manoeuvre de débarquement des commandos français de la Troop 8 depuis des doris qui amèneront les raiders le long des côtes ennemies).

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IMG 63/11 - ERNAULT Pierre  et ARCHIERI  Albert

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IMG - 63/12 - À gauche: LOSSEC René, à droite: MOREL Jean

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IMG 63/13 - Attaque d'une sentinelle, pour un peu plus de vraisemblance et pour motiver l'attaquant, la future victime est revêtue de l'uniforme "Feldgrau"

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IMG 63/14 - Initiation au pont de singe

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IMG 63/15 - Le "Bout sur mer"

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IMG 63/16 - Achnacarry -  Revue des troupes

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IMG 63/17 - Exercice de débarquement

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IMG 63/18 - Comme en 14/18, assaut à la baïonnette

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IMG 63/19 - L'art et la manière de "planter" un teuton

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IMG 63/20 -  Initiation à l'escalade, les commandos doivent être rompus à cette discipline

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IMG 63/23  - Au centre: KIEFFER Philippe

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IMG 63/24 - Achnacarry est un lieu privilégié pour ce genre d'entraînement, dans le canot, un instructeur britannique, c'est tout un art d'utiliser un aviron pour les commandos, en douceur et surtout sans faire de bruit.

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IMG 63/25 - Les commandos démontrent leur capacité lors d'une inspection de l'Amiral AUBOYNEAU, celui de droite est un instructeur (Kilt) qui utilise un FM Bren.

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IMG 63/27 - Bill MILIN charme les commandos

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IMG 63/28 - N° 4 commando britannique - (45 ème Royal Marine Cdo) le 03 06 1944, le moral semble au plus haut, tenu par le commando de gauche un engin anti- char PIAT qui sera utilisé 3 jours plus tard, en Normandie, contre les panzers allemands.

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IMG 63/29 - A droite: BOUILLY Jean - (Archives de la famille BOUILLY)

IMG 63 - 30 MASSON Jean, attente; accord de BOUILLY MF

IMG 63/30 - MASSON Jean - (Archives de la famille Bouilly)

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IMG 63/31 - BOUILLY Jean - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 63/32 - BOUILLY Jean - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 63/33 - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 63/34 - Identique à IMG 63 - 33, mais tronquée, 2 ème rang, 3ème en partant de la gauche: BOUILLY Jean, 4ème: CAILLE Maurice, les deux seuls français - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 63/35 - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 63/36 - (Archives de la famille BOUILLY)

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IMG 63/37 - French class commando - Debout à droite: ALLAIN André,  dessous assis: DIGNAC André, à côté de DIGNAC André: LANTERNIER, assis à droite DESVAGERS Fernand, assis à gauche: MOREL Jean - Debout, 2ème à droite: PICOU Guy -

Photo censurée par l'auteur:  M. MASSIEU Benjamin au motif: provenance non indiquée

IMG 63/38 - DENEREAZ André

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IMG 63/39 - Londres 14 Juillet 1942, les premiers volontaires de KIEFFER défilent dans la capitale britannique à l'occasion de la fête nationale. - (Musée de Lorient)

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IMG 63 - 39/1 - Défilé à Londres le 14 07 1942 - 1er rang: le S/M BALLOCHE -

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IMG 63/40 - Londres 14 Juillet 1943 - (Musée de Lorient)

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IMG 63/41 - N° 4 Commando: 16 th April 1943 - (Manach Gérard)

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IMG 63/42 -  Au "Jacky club" à Londres, avec Mme Jacky, la tenancière, un des rendez-vous des F F L de Londres - MASSIN Roger, LEOSTIC Roger, JOUVENIN Raymond, Mme Jacky, ROPERT Georges, GABRIEL Roland  - (Militaria Magazine - Hélias Jean-Pierre)

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IMG 63 - 43 - SECONDI Jean-Baptiste 2ème à partir de la gauche avec le mortier - (Tanguy Jean-Marc, le commando Kieffer, les 177 français du D DAY)

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IMG 63 - 44 - Photo prise par le Maître Principal FAURE Hubert le 05 06 1944, quelques heures avant d'embarquer sur les barges. De G à D le S/Lieutenant HUBERT Augustin, le sergent LARDENOIS Abel, le lieutenant AMAURY Pierre, le sergent LEMAREC, le lieutenant BAGOT André, le sergent SENEE Jacques, le S/lieutenant SAINT-GENIS, le sergent BARBE Maurice, à Hampden Parck, Mai 1944. (Tanguy Jean-Marc, le commando KIEFFER, les 177 français du D DAY)

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IMG 63 - 46 - Au centre d'instruction commando en Septembre 1943: de G à D:  le lieutenant BAGOT André, le lieutenant AMAURY Pierre, captain DRILL chargé de l'instruction, et FAURE Hubert - (Tanguy Jean-Marc, le commando KIEFFER, les 177 français du D DAY)

The French Heroes Of D-Day In United Kingdom In 1943.

UNITED KINGDOM - JANUARY 01: The French heroes of D-Day in United Kingdom in 1943 - Hubert Faure, veteran of the French Commando Kieffer. Great Britain, 1943, at the training camp of Wreckham. Left to right:Bagot, Amaury, British Drill Captain, Hubert Faure

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IMG 63/47 - BÉGOT Louis - (Musée de Lorient)

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IMG 63/48 - 1943, défilé à Eastbourne - (Musée de Lorient)

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IMG 63 - 49 - A gauche: PLANCHER Jules quelques jours avant le D DAY - (Musée de Lorient)

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IMG 63 - 50 - 1943, détente à Eastbourne, à Droite: RABOUHANS Raymond, au centre: TAVERNE René - (Musée de Lorient)

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IMG 63 - 51 - De G à D: BALLARO Noël, FOUGERE Robert, XXX, XXX - (Manach Gérard)

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IMG 63 - 52 - Décembre 1942, Bee et Félix MAGY.

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IMG 63 - 53 - De G à D: RAULIN Marcel, ALLAIN André, AUTIN René - (Manach Gérard)

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IMG 63 - 54 - BRIAND Gaston et son épouse NEVILLE Clara (sergent 461 H A A batterie)

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IMG 63 - 55 - AUTIN René -  (Manach Gérard)

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IMG 63 - 56 - AUTIN René - (Manach Gérard)

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IMG 63 - 57 AUTIN René - (Manach Gérard)

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IMG 63 - 58 AUTIN René - (Manach Gérard)

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IMG 63 - 59 - AUTIN René, N° 18 sur la photo - (Manach Gérard)

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IMG 63 - 60FLESCH Raymond et sa compagne

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IMG 63 - 61 - (Français Libres)

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IMG 63 - 62 - DEWANDELAER Raymond - (Français Libres)

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IMG 63 - 63 - De G à D:HOURÇOURIGARAY Joseph, HAGNERÉ, au centre REIFFERS - (Français Libres)

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IMG 63 - 65 - NIEL Marcel - (Français Libres)

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IMG 63 - 66 - NIEL Marcel, il n'a pas encore l'agilité d'un singe, mais avec les instructeurs anglais, ça viendra..... (Français Libres)

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IMG 63 - 67 - PADOVANI Charles, 4 ème à partir de la gauche au premier rang - (Français Libres)

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IMG 63 - 68 - 14 07 1942, Londres, BRIAT Paul - (Musée de Lorient)

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IMG 63 - 69 - Mars 1943, Ecosse, HATTU Guy -

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IMG 63 - 70De Gauche à Droite: L/T HULOT, L/T VOURCH Francis

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IMG 63 - 71 - De G à D: GUILCHER, NAUD, LESCA - (Musée des fusiliers marins)

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IMG 63 - 72 - CARRELORE Albert -

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IMG 63 - 73 - JAOUEN, MADEC -

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IMG 63 - 74 - 1942, Criccieth - TAVERNE, DIGNAC, BARIOU - (Musée fusiliers marins)

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IMG 63 - 77 - BALOCHE: 3 ème en partant de la droite -

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IMG 63 - 78 - Criccieth - En premier plan: VERNET -

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IMG 63 - 79 - De G à D: HULOT, VOURCH -

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IMG 63 - 80 - 2 ème en partant de la gauche: COTANO, instructeur au 3 ème B F M 1941/42 -

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IMG 63 - 81 - ARCHIERI Albert

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IMG 63 - 82 - Georges et Julien GICQUEL

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IMG 63 - 83 - HERVO, DESUTTER -

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IMG 63 - 84 - GUERRY ET MERCIER

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IMG 63 - 85 - TORTEVAL debout au centre -

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IMG 63 - 86 - Beaconsfield - De G à D: LE CHAPONNIER Henri, NAUD Noël, LAVENTURE Mathurin, COUTURIER Jean, BOURRET André, BOUGRAIN Etienne -

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IMG 63 - 88 - CORBE, CABRERIZO, TANNIOU -

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IMG 63 - 89 - SÉNÉE Jacques debout au centre -

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IMG 63 - 90 - Eastbourne, 1943 - De G à D: RABOUHANS Raymond, Diane la mascotte,  une copine anglaise, BOCCADOR Pierre - 

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IMG 63 - 90/1 - Diane, la mascotte du Cdo, morte empoisonnée -

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IMG 63 - 93 N° 10 1 A Cdo - Debout de G à D: Capt EF LUTYENS, Capt CLARKE, Lt Colonel Dudley LISTER, Major P LAYCOCK, Capt Bryan HILTON JONES, Capt HODGES - Assis de G à D: Lt WOLOSZOWSKI, Capt MULDERS, Capt G DANLOY, Capt HAUGE, Cdt KIEFFER -

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IMG 63 - 94 - Le S/M BALOCHE fait une démonstration avec la mitraillette Thompson -

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IMG 63 - 95 - 1er au 2 ème rang: le S/M BALOCHE

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IMG 63 - 96 - Séance de tir, debout, premier à gauche: BRIAND Gaston -

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IMG 63 - 97 - French commando troop undergoing training at Achnacarry house in Scotland. Free french troops climbing over high obstacle from which they have jump onto boggy ground on the assault course -

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IMG 63/98 - Achnacarry, Mai/Juin 1943, entraînement à la glissière - (Vourc'h Guy)

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IMG 63 - 98/1Idem la précédente -

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IMG 63 - 99 - Le 14 Juillet 1942, le général de GAULLE passe en revue les hommes de la Cie de fusiliers marins commandos. 2 ans plus tard, ces commandos débarqueront en Normandie pour libérer la France -

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IMG 63 - 99/1 -  Le 14 Juillet 1942, le général de GAULLE passe en revue les hommes de la Cie de fusiliers marins commandos. 2 ans plus tard, ces commandos débarqueront en Normandie pour libérer la France, 1er à gauche: BRIAT Paul - 

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IMG 63 - 103 - CASALONGA Laurent Pierre - tenue irréprochable, garde-à-vous impeccable -

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IMG 63 - 105 - 3 ème B F M - Photo prise à l'issue d'un stage d'armement qui s'est déroulé à Browndown du 30 09 1941 au 18 10 1941 - Assis de G à D: CV Viciane MARENGO, Capt Major RIES, Major WEST, agent de liaison EV/1 KIEFFER Philippe, médecin AGIRRETXE Angel - Debout de G à D: Sgt instructeur BLANDFORD, EV/1 de BALLABRIGA José-Maria, aspirant MARENGO Viciane, EV/1 GONZALEZ Antonio, sergent instructeur GUTTRIDGE - Les MARENGO, père et fils, ce qui a provoqué quelques problèmes au sein du groupe. C'est à l'issue de ce stage que KIEFFER a demandé à être muté dans une unité combattante. 

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IMG 63 - 108 - Avril 1943, marche des 20 miles au pays de Galles - 

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IMG 63 - 109 - À gauche: VINAT -

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IMG 63 - 111A gauche: DORFSMAN -

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IMG 63 - 112 - Avant de s'attaquer à la forteresse Europe, il faut apprendre à vaincre celle d'Achnacarry . (Manach Gérard)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG  63-113 - Au centre: GORBANA -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG 63 - 114 - DUMENOIR Raymond -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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IMG 63 - 116 - GUEZENNEC Francis à droite -

Défilé du 14 juillet 1942 - Londres 

Bien avant le Jour J, ils se sont battus:

 

LE TEMPS DES RAIDS

Depuis l'Angleterre, les commandos formés à Achnacarry sont employés pour des opérations spectaculaires sur toutes les côtes d'Europe. Ces raids, menés dans un milieu marin et hostile, permettent aux alliés d'évaluer et de saper la résistance de l'ennemi. Un entraînement grandeur nature pour les troupes d'élite avant le jour J.

Décision N° 1116 - Le Général de GAULLE, Président du Gouvernement Provisoire de la République Française Chef des Armées, cite à l'ordre de l'Armée de Mer le 1er B F M C - Sous le commandement du Capitaine de Corvette Philippe KIEFFER, a fait preuve d'un magnifique esprit de sacrifice dans la conduite de raids secrets et de sondages de défenses ennemies sur les côtes de France, destinés à préparer le débarquement. Au prix de pertes sérieuses a participé et joué un rôle de premier plan dans l'exécution des raids glorieux de Dieppe, Isigny, Gravelines, The Hook of Holland, Bray-Dunes qui ont permis de recueillir des renseignements de la plus haute importance. Cette citation comporte pour le Capitaine de Corvette KIEFFER, l'attribution de la C G averc palme - Paris le 10 09 1945, signé de GAULLE. (Citation à titre collectif: Elle ne précise que le nom de la formation, sans information sur l'identité du personnel ayant participé à l'action, le texte de la citattion collective figure au dossier individuel des intéressés - Si une unité a été citée, automatiquement il y a eu également des citations individuelles pour la même action, à noter que les personnels désignés, notamment dans une citation collective, reçoivent à titre individuels la citation conférée.) 

Le raid de Dieppe - Opération "Jubilee"  18 et 19 Août 1942

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IMG 64 - Dieppe, derniers préparatifs

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IMG 64/1 - Lord LOVAT (avec son fusil de chasse) se prépare à débarque à Dieppe

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IMG 64/3 - Dieppe, progression des commandos vers une batterie allemande

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IMG 64/4 - La nécessité d'un raid important pour anticiper le 2 ème front en Europe et soulager les soviétiques se traduit par un assaut frontal de deux bataillons sur les plages de Dieppe afin de tester les défenses côtières. Pour protéger les flancs, il faut s'emparer des hauteurs qui s'y trouvent et neutraliser deux batteries allemandes à Berneval et Vasterival. L'assaut frontal est un désastre. En revanche l'assaut de flanc des commandos est exemplaire à tous points de vue.

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IMG 64/5 - Le SM BALOCHE François reçoit des mains de Lord Mountbatten, la Military Médal en récompense de sa brillante conduite à Varengeville. Désigné pour détruire la batterie "Hess"  de Varengeville, le 4 Cdo se partage en deux groupes, un sous le commandement de MILLS Robert pour couvrir l'assaut, un autre sous le commandement de Lord LOVAT doit débarquer à l'embouchure de la Saane, s'emparer de la plage fortifiée, progresser vers l'intérieur des terres puis mener l'assaut à revers de la batterie. Tout se passe comme prévu et, 100 minutes après le départ, l'assaut est donné à la baïonnette, la batterie enlevée et complètement détruite. Tout le monde rembarque au prix de 2 officiers et 10 hommes tués et 70 hommes blessés ou disparus, c'est un triomphe complet.

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IMG 64/6 - Le 14 07 1942, quatre commandos français ayant participé au raid de Dieppe, reçoivent la croix de guerre par le Capitaine de Frégate GAYRAL. De G à D: G.ROPERT, M.CESAR, R. RABOUHENS, R. TAVERNE. Pour la première fois, 15 hommes de la 1 ère compagnie de fusiliers marins participent à l'opération "Jubilee" , 5 sont à Berneval avec le 3 Cdo, dont deux sont portés disparus, l'un mort, l'autre rejoignant l'Angleterre 10 mois après s'être évadé du train qui l'emmenait prisonnier en Allemagne. 7 autres sont à Dieppe avec les canadiens et rentrent tous le soir même, les 3 derniers sont avec le 4 Cdo.

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IMG 64/7 - Dieppe, gloire aux rescapés

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IMG 64/8 - Retour du raid de Dieppe -  Newhaven: 1942 - Prisonnier allemand, unteroffizier: Léo Marsiniak capturé à la batterie de Varengeville par le N° 4 commando

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IMG 64/10 - Le Général De Gaulle passe en revue le 1er BFM, deuxième à gauche: Gabriel LOVERINI

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IMG 64 - 11 - Le S/M Raymond DE WANDELAER (casquette) au milieu des anglais se prépare à débarquer à Dieppe -

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IMG 65 - A gauche: le S/M de WANDELEAR R. à son retour du raid - (les Cdos français ont débarqué avec l'insigne "France" - (Florian SDT)

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IMG 66 - Embarqués sur un L C A, ils débarquent à 4 h 53 et installent une tête de pont. A 6 h le Major Mills-Roberts dispose ses hommes autour de la batterie (batterie 813 composée de 112 hommes servant 6 pièces de 155 m/m en cuves et protégées par de multiples nids de mitrailleuses et par une D C A de 20 m/m sur mirador). Le hommes de Lord Lovat passent à l'attaque et le combat finit au corps-à-corps. L'un des trois français attachés au Cdo 4, le sergeant François Balloche s'illustre lors de la prise d'un canon, il sera le premier Cdo français à recevoir la Miliytary Medal. A l'exception de 4 prisonniers tous les artilleurs allemands sont tués ou en fuite. Le Cdo 4 se replie par la valleuse de Vasterival. Vers 7 h 45 il prend le large. 16 Cdos ont été tués, 17 sont blessés, 13 sont manquants. Les allemands comptent 28 tués, 29 blessés et 10 disparus.

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IMG 67 - Prêts à débarquer sur Varengeville - 

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La "FORFAR FORCE" est dissoute en Novembre 1943, la "LAYFORCE II " la remplace et prépare une série de Raids "Hardtack"

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  Dieppe le 19 08 1942, 1200 tués, 2500 prisoniers. Refus des français de découdre la bande "France" sur leur uniforme et en dépit des ordres ils conserveront les bérets à la place des casques.

( They came one morning of august 1942) - Ils sont venus un matin d'Août 1942 -

15 français y participent:

F_Vourch_smallD_C_D En 1987

VOURCH Francis Joseph Marie - L/T -  TROOP 8 le D Day - Badge 05, badge bis: 208 - Mle 5608 FN 40 - (CG avec étoile de vermeil) - Né le 06 01 1913 à Lanhonarneau (29), engagement dans la France libre : Août 1943 - Né le 06 01 1913 à Lanhonarneau (29), il grandit à Brest où son père est employé à l'arsenal. Pupille de la marine en 1926, il entre à l'école des Mousses en 1928 à l'âge de 15 ans et rejoint la spécialité d'électricien. Embarqué à bord d'une vedette rapide à Cherbourg, il rejoint l'Angleterre le 19 06 1940. Il est alors second-maître éléctricien. Il entre d'abord au service de la Royal Navy au sein de la 4ème flottille de vedettes rapides à Fowey avant de rallier les F N F L le 09 12 1940. Entre temps, il a rencontré Philippe KIEFFER à Portsmouth où il participait à la défense anti-aérienne de Juillet 1940 à Mars 1941. Embarqué sur le chasseur 106 pendant un temps, puis à nouveau sur une vedette rapide, il est l'un des premiers volontaires pour les commandos et rallie Philippe KIEFFER dont il devient le premier adjoint dès Janvier 1941, à la naissance de l'unité. Il portera le badge commando N° 5. Le 19 08 1942, c'est à liui que le pacha confie le commandement de l'ensemble du détachement de 3 groupes de commandos français prenant part au raid de Dieppe. Son groupe, le N° 1, qui doit débarquer avec les canadiens devant Dieppe ne réussira pas finalement à prendre pied. Dans la nuit du 26 au 27 Décembre 1943, il dirige le raid "hardtack 21" sur Quinéville. Son équipe opérera pendant deux heures sans être découverte, amassant quantité de renseignements sur les champs de mines, obstacles anti-chars, le courant, la pente de la plage, parvenant même à scier un morceau d'une asperge de Rommel pour en analyser le métal ainsi que de très nombreux carottages de sable. Ils venaient de découvrir et décrire le futur site d'Utah Beach où prirent pied les soldats américains le 06 06 1944. Il débarqua le 06 06 1944 à Colleville S/Orne et fit toute la campagne de Normandie. Après guerre, Francis VOURC'H reste dans la spécialité de fusilier marin et commande la compagnie de garde à Brest de 1945 à 1946, est officier en second de l'unité marine Dakar de 1947 à 1950, commande à nouveau la compagnie de garde à Brest de 1954 à 1958 puis sert à l'Etat Major de centre Europe à Fontainebleau, à la base aéronavale de Khourigba de 1958 à 1960, avant d'être affecté comme commandant en second du centre d'entraînement des réserves à Brest de 1960 à 1967. Il commande la compagnie de protection du port de Brest de 1967 à 1971, année de son départ du service actif avec le grade d'officier en chef des équipages. Francis VOURC'H s'est éteint en 1987 - Le 06 06 1944 a conduit sa section à l'attaque avec un élan magnifique, faisant preuve d'un grand courage et d'un bel esprit d'abnégation. A atteint et détruit son objectif (citation à l'ordre du corps d'armée) - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction à l'officier des équipages de 2 ème classe VOURCH de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affectation: "cdos" -

dumenoirDUMENOIR_Raymond_1Mort_our_la_France_N__4_Cdo

DUMENOIR Raymond Eugène Ernest - S/M -  + TROOP 1 le D Day - Badge 07 - Mle 736 FN 40 et 128 L 30 - Brevet para anglais à Ringway, (N° 10 Cdo) -  ( CG avec étoile de bronze) - Tué le D DAY sur la plage de la Brèche de Colleville Montgomery: balle dans le ventre. Inhumé au cimetière d'Hermanville
Ecole des fusiliers marins, cours du CAT 3 ème session du 29 03 1999 au 24 09 1999, cours DUMENOIR. Décret du 21 10 1944, est décoré de la médaille militaire à titre posthume: DUMENOIR Raymond du 1er BFMC. Officier marinier de grand dévouement, très aimé de ses chefs et de ses hommes est tombé mortellement atteint lme 06 06 1944 à la tête de sa sous-section. Est resté grièvement blessé sur la plage sans pouvoir recevoir de soins et est mort des suites de ses blessures le même soir sans proférer une plainte. La présente citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme et étoile de bronze + M M à titre posthume. Le C/F Bruno de ZÉLICOURT, commandant l'école des fusiliers marins - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction au S/M fusilier DUMENOIR Raymond de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affectations: "Melpomène" - "1er B F M C" -

Borettini AntoninDécédés Le 01 03 1990 Marseille

BORETTINI Antonin Marcel - Mle: 4337 T 40 et 5238 FN 40 - Matelot - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction au matelot fusilier BORETTINI Antonin de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affectations: Navire "Coubet" (caserne et batteries anti-aériennes DF N F L), torpilleur "Melpomène", navire "Arras" (base F N F L), 1er B F M commando - Aéronavale 6 FE (matelot mitrailleur) + stage  aux U S A - Caserne Bir-Hakeim (Angleterre)

jeanDécédés Le 26 10 1969 au Mexique

JEAN Georges André - Mle: 5571 FN 41 - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction au matelot fusilier JEAN Georges de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affectations: "Arras" - "Bouclier" -  "1er B F M C" -

loveriniD_C_D

LOVERINI Gabriel - Mle 5301 FN 40 et 11418 T 41 - Badge 286 - (+ Campagne de Hollande (Schouwen) -  (CG avec étoile de bronze à l'ordre du régiment) - Quartier-Maître chef de haute valeur morale, a participé à la bataille de l'Atlantique, au raid sur Dieppe en 1942 et aux opérations navales de débarquement le 06 06 1944. S'est particulièrement distingué dans la nuit du 17/18 Janvier 1945 au cours d'un raid sur l'île de Schouwen où, volontaire pour la partie la plus périlleuse de l'opération, il s'est acquitté de sa mission avec un sang froid et un courage qui restent un exemple pour sa compagnie - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction au matelot fusilier LOVERINI Gabriel de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affectations: "Ouragan" - "Amiens" - "1er B F M C" - "Roselys" -

SIMON JD_C_D Le 15 07 1982, Hasting (GB)

SIMON Jean François - C/PL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - Badge 06 - Mle 37 FN 40 et 3022 B 39 - Brevet Para polonais N° 1214 - (CG avec étoile de bronze) - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Chef de groupe d'un courage et d'un sang froid exemplaires. Au cours du débarquement de Flessingue, le 01 11 1944, a conduit son groupe, en tête de sa troupe, à travers la ville occupée par l'ennemi, jusqu'à la position essentielle qu'il devait tenir. A tenu cette position presque seul au début, isolé du reste de sa troupe en face d'une compagnie allemande qui cherchait à s'infiltrer dans nos lignes, lui infligeant de lourdes pertes. Dégagé, a continué à tenir sa position pendant 24 heures déjouant toutes les contre-attaques ennemies. A fait preuve des plus hautes qualités morales et militaires, (C G avec palme et attibution de la M M) - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction au matelot fusilier SIMON Jean de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affectations: "Cdos" -

TANNOIU_Pierre_200TANNIOU_Pierre_1D_C_D Inhumé à Ranville au War cemetery Britannique

TANNIOU Pierre  - C/PL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - Badge 04, badge bis: 108 - Mle 5235 FN 40 - Brevet para anglais (N° 10 Cdo) - (CG avec étoile d'argent à l'ordre de la division) - Evacué malade le 21 08 1944 - Le Contre-Amiral AUBOYNEAU, Commissaire National de la Marine, témoigne sa satisfaction au matelot fusilier TANNIOU Pierre de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos pour sa belle attitude sous le feu au cours du raid sur Dieppe le 19 08 1942. Affections: "'Courbet" - "Léopard" - "1er B F M C" - 

MONTAILLERMort_our_la_France_N__4_Cdo

MOUTAILLIER Louis Serge - S/M -  Mle: 5822 FN 41 -  (Tué le 19 08 1942  Berneval - Raid sur Dieppe, abattu par un allemand alors qu'il était blessé, mais parce qu'il avait gardé ses insignes Cdos et français)

École des fusiliers marins, cours de BE, 252 ème session du 04 06 1992 au 04 10 1992, cours MOUTAILLIER. Citation à l'ordre de la marine en Grande Bretagne à titre posthume au S/M MOUTAILLIER Serge de la 1 ère compagnie des fusiliers marins commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage, de cran et de dévouement après que son convoi eût été attaqué par des vedettes rapides allemandes et après avoir participé avec un groupe allié à deux tentatives de débarquement repoussées par un feu meurtrier, a disparu au moment où il se portait à nouveau vers la plage sous un feu très dur, son embarcation ayant été touchée par un obus ennemi. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile d'argent et la concession de la médaille militaire à titre posthume. PCC le C/F SIDO commandant l'école des fusiliers marins. Affectation: "Cdos" -

vandelaarDécédés

De WANDELAER Raymond - Mle: 5807 FN 41 - (ex légionnaire) - Citation à l'ordre des Forces Navales Françaises Libres en Grande-Bretagne Le S/M Fusilier De WANDELAER Raymond de la première compagnie de Fusiliers Marins Commandos. Au cours des opérations de Dieppe le 19 08 1942, a fait preuve des plus belles qualités de courage, de cran et d'audace. Après que son convoi eût été engagé par des vedettes rapides allemandes et après avoir participé à deux tentatives de débarquement repoussées par un feu meurtrier, a réussi à débarquer à Bonneval avec un groupe allié et a participé avec lui à la destruction partielle d'une batterie ennemie malgré une vive opposition,  cette citation donne droit au port de la C G avec étoile de vermeil. Affectations: "Arras" - "Cdos" - "B C R A" -

CESAR_MauriceDécédés

CÉSAR Maurice Marcel - Mle: 5808 FN 41 et 1044 C 31 -   (Ex légionnaire) - (Prisonnier puis évadé) - Citation à l'ordre de la Marine en Grande-Bretagne, le Q/M Fusilier CESAR Maurice de la première Compagnie de Fusiliers Marins Commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage, de cran et de dévouement après que leur convoi eût été attaqué par des vedettes rapides allemandes et après avoir participé avec un groupe allié à deux tentatives de débarquement repoussées par un feu meurtrier, a disparu au moment où il se portait de nouveau vers la plage sous un feu très dur, son embarcation ayant été touchée par un obus ennemi. Cette citation donne droit au port de la C G avec étoile d'argent. Affectations: "Arras" - "A M B C Marine marchande" - "2 ème D B" -

errardDécédés

ERRARD Jean Albert alias "crâne d'obus - Mle: 10065 FN 41 - Transféré aux paras, 4ème S A S, parachuté avec le stick "Servière" le 17 06 1944, blessé au combat le 18 06 1944 - Citation à l'ordre de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos, le Q/M fusilier ERRARD Jean Albert de la première compagnie des Fusiliers Marins Commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage et de cran en prenant part à trois tentatives de débarquement successives à Bruneval après que le convoi eût été attaqué par des vedettes rapides allemandes et malgré le feu meurtrier de l'artillerie et des armes automatiques établis à terre. Cette citation donne droit au port de la C G avec étoile de bronze. Affectations: "F N F L" - "Parachutistes, 4 ème S A S" -

ROPERT_2D_C_D Le 19 10 1971 Toulouse, inhumé à Cornebarrieu

ROPERT Georges Jean - C/PL -  TROOP 1 le D Day + campagne de HollandeBadge 19 - Mle: 422 FN 42 et 132 cas 42 - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Citation à l'ordre de la première Compagnie des Fusiliers Marins Commandos, le Q/M fusilier ROPERT Georges de la première compagnie des Fusiliers Marins Commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage et de cran en prenant part à trois tentatives de débarquement successives à Bruneval après que le convoi eût été attaqué par des vedettes rapides allemandes et malgré le feu meurtrier de l'artillerie et des armes automatiques établis à terre. Cette citation donne droit au port de la C G avec étoile de bronze. Affectations: "1er B F M C" -

BALOCHE_Fran_ois_200D_C_D Le 01 12 1987 à Caen

BALLOCHE  François - S/M -  (Premier français à obtenir la Military Médal) - Mle 4900 FN 40 et 1235 C 38 - Brevet para N° 4627 le 15 03 1944 (BCRA) - The British naval liaison Officer to Général de GAULLE, Clarence House, Matthew St. S W I - Date: 29 th September 1942, N° HA/3 - To The Réar- Admiral, Commander - in- chief French Naval Forces, Westminster House, 2 Dean Stanley St. S W I. Award of the Military Medal to Petty Officer François BALLOCHE. Submitted, With reference to my telephone message of yesterday evening, I confirm that my Military colleague in the British Mission informed me that the secretary of state for War had intimated that he wished to recommend the award of the Military Medal to Petty Officer François BALLOCHE for gallantry at Dieppe and asked whether General de GAULLE would be agreeable. Normally such a proposal would have been submitted to you in writing through myself, but as in this case the list of proposed awards had to be submitted to the King this morning, immediate action had to be taken and I hope you will therefore excuse my having brought the matter to your notice by telephone. My Military Colleague spoke to Colonel BILLOTTE who said that General de GAULLE would agree with pleasure to this award, but it would be appreciated if I might have an official notification from you to that effect - Commander R N V R -

(Traduction)

L'agent de liaison de la marine britannique au général de Gaulle, Clarence House, St. Matthew SWI - Date: 29 Septembre 1942, N ° HA / 3 - Le contre-amiral, commandant  en Chef des Forces Navales Françaises, Westminster House, 2 Dean Stanley St. SW I. Remise de la Médaille militaire au S/M François BALLOCHE. Me référant à mon message téléphonique d'hier soir, je confirme que mon collègue militaire de la mission Britannique m'a informé que le secrétaire d'Etat à la Guerre avait laissé entendre qu'il souhaite recommander l'attribution de la Médaille militaire au S/M François BALLOCHE pour son comportement à Dieppe et a demandé si le Général de Gaulle serait favorable. Normalement, une telle proposition vous aurait été soumise par écrit, par moi-même, mais comme dans ce cas, la liste des prix proposés devait être présentée au roi ce matin, une action immédiate devait être prise et j'espère que vous saurez donc m'excuser d'avoir porté l'affaire à votre connaissance par téléphone. Mon collègue militaire a parlé au colonel BILLOTTE qui a dit que le général de Gaulle serait d'accord avec plaisir de ce prix, mais il me serait agréable d' avoir une notification officielle de votre part à cet effet - commandant RNVR -

Note pour le B M L O - Objet: Attribution de la "Military Medal" au S/M François BALLOCHE - Référence:  votre note HA/3 du 29 09 1942 - En réponse à votre note citée en référence, j'ai l'honneur de vous faire savoir que l'Amiral AUBOYNEAU, commandant en chef des Forces Navales Françaises Libres, est très heureux de donner son approbation à la proposition de récompense en faveur du S/M François BALLOCHE

Citation à l'ordre des Forces Navales Françaises Libres - Le second-maître fusilier BALLOCHE François, de la première Cie de Fusiliers Marins Commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage, de cran, d'initiative et d'audace. Après avoir débarqué à Varangeville avec un groupe allié, a enlevé avec lui à la baïonnette une batterie allemande. Ayant repéré une mitrailleuse en batterie, s'en est emparé seul en abattant les deux servants, permettant ainsi au groupe allié de détruire deux canons ennemis protégés par cette mitrailleuse. A enfin participé à la capture de nombreux prisonniers ennemis. Cette citation donne droit au port de la C G avec palme de bronze. Affectations: "Courbet" - "Amiens" - "Arras" - "Commandos" - "B C R A" -

rabouhans_raymondD_C_D Le 30 10 1995, Birmingham (GB)

RABOUHANS Raymond - S/M -  Mle: 5178 FN 41 et 421 T 35 -  (CG) - Citation à l'ordre des Forces Navales Françaises Libres en Grande-Bretagne et en Atlantique Nord - Le Q/M fusilier RABOUHANS Raymond de la première compagnie des Fusiliers Marins Commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage, de cran et d'ardeur au combat. Après avoir débarqué à Varangeville avec un groupe allié, a enlevé avec lui à la baïonnette une batterie ennemie, puis participé à des patrouilles qui ont ramené de nombreux prisonniers, cette citation donne droit au port de la CG avec étoile de vermeil. Affectations: "Mimosa" - "Arras" - "1er B F M C" - 

taverneTAVERNE René 1Décédés Le 27 11 1993, Hellensburgh (GB)

TAVERNE René Emile - Mle: 1289 FN 40 -  (CG) - Citation à l'ordre des Forces Navales Françaises Libres en Grande-Bretagne et en Atlantique Nord - Le Q/M fusilier TAVERNE René de la première compagnie des Fusiliers Marins Commandos. A fait preuve le 19 08 1942 des plus belles qualités de courage, de cran et d'ardeur au combat. Après avoir débarqué à Varangeville avec un groupe allié, a enlevé avec lui à la baïonnette une batterie ennemie, puis participé à des patrouilles qui ont ramené de nombreux prisonniers, cette citation donne droit au port de la CG avec étoile de vermeil. Affectations: "La Moqueuse"  - "Arras" - "1er B F M C" - "La Découverte" - 

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Forfar Beer 1943

- Raids coup de main en Seine -Maritime avec le n° 12 commando du S B S ( Spécial Boat Section)

Du 01 au 4 Septembre 1943, lors du raid " Forfar Beer" une équipe britannique et un détaché français:  CASALONGA, sous le commandement du Major FYNN, restent deux jours à terre avec 3 jours de vives et des transmissions. Accrochés par des allemands la première nuit, mais non poursuivis, ils ont le jour suivant une conversation avec un pêcheur français qui leur confie le lendemain des cartes postales avec l'indication des défenses allemandes d'Eletot, entre Fécamp et St Pierre en Port.

Trois tentatives furent faites: le 31 07 1943/01 08 1943, la mer était démontée empêchant le débarquement
 - 03/05 08 1943: le groupe débarquait mais ne trouvait pas les voies d'accès par les falaises - 01/04 09 1943: le groupe commandé par le major Fynn (décédé en 1984) composé du lieutenant Smith, du sergent major Brodison, du sergent Barry, du sergent Hayes, du caporal Howell (tué en Yougoslavie), du caporal Ure (par la suite Capitaine) tous britaniques et du commando français Casalonga Laurent, firent une reconnaissance étendue de la plage et des environs. A 23h30, un accrochage violent avec l'ennemi eut lieu devant les barbelés (côté Ouest). Le lendemain, la radio allemande annonçait qu'un groupe de commandos avait été exterminé et la tentative de débarquement repoussée. Radio Paris confirmait en langue française. En réalité, le groupe restait caché dans les falaises, à environ 1500 m de St Pierre en Port, à hauteur de Eletot. Le commando français Casalonga fut chargé d'obtenir des renseignements auprès de la population. Les allemands effectuaient des recherches tant sur la plage qu'à l'intérioeur des terres. Deux avions de la Lutwaffe faisaient, à plusieurs reprises,  des passages à basse altitude, le long de la côte. Dans la journée du 02 09 1943, le commando Casalonga qui avait  pour mission de rapporter des renseignements, rencontrait M. Romain Lavenu, lequel, sans hésiter, lui donnait de précieuses indications et lui vint en aide. Le lendemain 03 09 1943, Romain Lavenu, accompagné de son beau-frère, revint au rendez-vous apportant des cartes postales de St Pierre en Port, des Grandes Dalles, des Petites Dalles, sur lesquelles étaient portés avec précision les emplacements des défenses ennemies. Le Samedi 04 09 1943, à 4H du matin, le groupe détruisit à l'explosif une partie des installations ennemies. Le groupe réembarquait à 5H du matin, en direction de l'Angleterre sans avoir subi de pertes. Détail supplémentaire: le groupe avait emporté une cage contenant deux pigeons qui devaient retourner en Angleterre avec des instructions pour le retour de la M T B (vedette lance-torpilles) en vue de récupérer le groupe. L'un des pigeons fut attaqué par un rapace lors de son envol (lettre manuscrite du Capitaine Ure datée du 05 07 1985). (Grispin Félix, le journal du combattant)

BOCCADORD_C_D 29 11 2003 Paris, inhumé au cimetière du Père Lachaise

BOCCADORO Pierre Charles - Sgt -  TROOP 1 le D Day - Badge 18 - Mle: 606 FN 42 - Affectations: "Caserne Bir-Hakeim" - "1 er B F M C" 

CASALONGA_LaurentD_C_D Le 22 11 1987 Paris, Inhumé à Hendaye (66)

CASALONGA Laurent Pierre Ignace François - C/PL -  né le 05 06 1923 à San Sébastian (Espagne) - TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande  - Badge 13, badge bis: 201 - Mle 1429 FN 42  - Blessé le D DAY à Colleville sue Orne, rejoint le commando le 07 08 1944, écacué malade le 27 08 1944 - (CG avec étoile de bronze)

Londres : 21 06 1940 - 01 07 1940: école des cadets de la France libre ( Gl de Gaulle), avril 1941: démissionne et rejoint Kieffer - Avril 1942 : N° 2 commando et N° 10 commando - Matricule 429 FNFL 42

Juillet 1943 : commando 12 ( Small scale raids) - Octobre 1943 retour au commando français ( missions raids et sondages) - Jour  J  ( LCI  S 527)- Octobre 1944 : Belgique - Novembre 1944 : Flessingue ( île Walcheren)

Le 17 08, le Q/M Pierre Charles BOCCADOR et le matelot de 1ère classe Laurent CASALONGA sont avisés par le Cdt Philippe KIEFFER, en poste au Q G  du 10ème commando Inter-Allié, d'un départ en mission. Dès le lendemain, ils sont acheminés à Peacehaven et prennent contact avec un détachement spécial du 12ème commando commandé par le Major BARTHOLOMEWS. Le 19 Août, chacun d'eux est intégré dans une équipe anglaise de raiders (jusqu'au 14 Septembre pour CASALONGA, jusqu'au 22 pour BOCCADOR. Le 2 septembre, sitôt minuit, après un départ manqué la veille, 8 raiders endurcis débarquent entre Eletot et Saint Pierre en Port. Commandé par F.W. FYNN, ce sont les lieutenants I.D.C. SMITH et Mac GONIGAL, le sergent-chef BRODISON, les sergents BARRY et NASH, les caporaux HOWELL et USHE et le matelot CASALONGA. Après avoir envoyé quelques hommes en reconnaissance, FYNN reste caché toute la journée au pied des falaises avec son équipe. A l'aube du 3 Septembre, des pêcheurs apparaissent sur la plage. Lorsque l'un d'eux, Romain LAVENU, est hors de vue des allemands, FYNN le siffle. Un peu terrifié par ces deux êtres aux tenues camouflées et aux visages barbouillés de bandes brunes et noires, Romain se rend vite compte qu'il s'agit de commandos britanniques. CASALONGA se risque alors à lui demander son aide et lui offre du chocolat. Qui est en réalité ce pêcheur? Ami ou collaborateur? Romain accepte sans hésiter malgré les dangers que comporte sa mission. Il doit rapporter des cartes postales de la falaise pour y indiquer les positions allemandes. Le soir même, il prévient son frère André et tous deux se mettent à la recherhe de photos de la région proche, choses devenues rares depuis les perquisitions allemandes. Pendant ce temps, BRODISON et SMITH vont reconnaître le sentier qui, selon les dires du pêcheur, conduit au sommet de la falaise. Hélas, alertée par le bruit, une patrouille les aperçoit et tire. Les deux britanniques rebroussent chemin. Cependant FYNN ne se décourage pas. Maintenant qu'il connaît le chemin, il décide de repousser son retour de 24 heures et envoie un message en Angleterre grâce à 5 pigeons voyageurs que le groupe avait emportés. Par malchance, ceux-ci sont interceptés sous leurs yeux par des faucons dressés par les allemands, coupant ainsi les seuls moyens de communication avec la base arrière. Désormais l'ennemi est en alerte et vers 19h30 deux Focke-Wulf survolent la zone à plusieurs reprises et à très basse altitude pour les localiser, mais sans succès. Le lendemain matin, à basse marée, les deux frères LAVENU reviennent, ayant caché dans leurs bottes les cartes postales indiquant avec soin les emplacements des fortifications ennemies. Ils informent précisément les commandos et leur annoncent que les allemands les croient retournés en Angleterre. Cependant, pour plus de sécurité, ils les conduisent dans une crevasse, plus discrète, sous la falaise et reprennent normalement leurs activités. La nuit revenue, les commandos essayent encore, mais en vain, de grimper sur la falaise. Puis FYNN et BRODISON tentent de se frayer un passage à travers les barbelés de la plage. Là encore c'est un échec car le réseau est impénétrable. Mais le temps presse: FYNN fait exploser une torpille bengalore puis tire sur une guérite avec son pistolet mitrailleur dans l'espoir d'attirer les allemands et d'en capturer. Aucune réaction ne se produisant, les raiders rejoignent les canots qui les attend pour les ramener en Angleterre à bord d'une vedette lance-torpilles M T B. Tout le village, plongé dans une paisible obscurité, est évidemment réveillé en sursaut par la déflagration de la torpille et se pose des questions. Seuls les deux pêcheurs savent, ils garderont leur secret jusqu'à la libération de Saint Pierre en Port, le 02 09 1944. Tous ces raids sur les côtes du nord de la France seront très riches en renseignements sur l'état des défenses ennemies. Laurent CASALONGA participera à d'autres coups de main... En 1983 il reviendra sur les lieux de son exploit mais ne pourra rencontrer Romain LAVENU, celui-ci étant décédé 2 ans plus tôt - Né le 05 06 1923 à San Sébastien, Espagne

Le Q/M 2 Laurent CASALONGA faisait partie du N° 4 commando, Troop 1 à bord du L C I (S) 527 - Le 21 06 1940, rejoint l'Angleterre à bord du "Batory" vers Plymouth. 01 07 1940, engagé volontaire à 17 ans dans la Légion des Jeunes Volontaires Français du général De GAULLE. Juillet/Septembre 1940: camp de Brynbach, comté de Denbighshire au Pays de Galles - 15 11 1940, Prytanée militaire de la France Libre à Rake-Manor, manoir situé au bord de la rivière Ock, près de Milford, à 55 Km au S/Ouest de Londres. Laurent CASALONGA est Ff, caporal du 2ème groupe de la 1ère section (Ff, sergent Jean BRIAND), puis au moment du départ de Rake-Manor Ff, caporal de la 3ème section. 4 Février 1941, arrivée à Malvern, collège britannique dans le Worcesterhire, école militaire des Cadets de la France Libre. 11 Février 1941, il est sanctionné pour avoir fait le mur à Malvern avec J. NEDELEC. Avril 1941, préférant rejoindre sans plus attendre une unité combattante, il démissionne de la première promotion d'élèves aspirants "Libération", et se porte volontaire pour rejoindre les commandos sous les ordres du Cdt Philippe KIEFFER. Avril 1942: N° 2 commando - N° 10 commando (inter-alliés). Juillet 1943: affecté au N° 12 commando - Raids de sondages et missions-small scale raids (séries FORFAR et HARDTACK). Octobre 1943: retour aux commandos français, raids de sondage et missions-small scale raids (séries FORFAR et HARDTACK). 10 Mai 1944, au cours d'une prise d'armes, Laurent CASALONGA a reçu en même temps que ses 29 premiers compagnons commandos du 1er B F M C son badge de béret qui portait le N° 13. le  06 06 1944, D DAY, N° 4 commando, Troop 1, Riva-Bella, Ouistreham, blessé, évacué en Angleterre - Fin Juillet 1944, retour volontaire à l'unité, campagne en Normandie. Octobre 1944: Belgique. 01 01 1944: attaque et prise de Flessingue, dans l'île de Walcheren (Hollande), campagne de Hollande et d'Allemagne. 08 05 1945: fin de la guerre, démobilisé le 17 11 1945.

Lundi 05 06 1944, au Titchfield Camp (camp 18), près de Fareham, face à l'île de Wight, England, le général Lord Lovat annonce à l'ensemble de ses hommes que D DAY est pour demain matin. Après avoir roulé en camions jusqu'au port de Warsash (Southampton Hampshire, England) à l'embouchure de la rivière Hamble base des Combined Opérations Commandos Units, les hommes du commando Kieffer vont prendre place, vers 17 heures à bord de deux L C I (S), Landing Craft Infantry (Small). Le L C I S 523 de Jack W. BERRY transporte la Troop 8 et une moitié de la K GUN section - Le L C I S 527 de Charles CRAVEN transporte la Troop 1 et l'autre moitié de la K GUN section. Les L C I (S) sont les plus petits bateaux de la flotte alliée ayant traversé la Manche par leurs propres moyens. Les unités britanniques du N° 4 commando qui ont été conduites à Southampton embarquent à bord des navires H M S "Princess Astrid" et H M S "Maid of Orléans": appareillage vers 18 heures. La flotte alliée converge lentement jusqu'au point de rassemblement fixé en mer ( nom de code: Piccadilly Circus). Entre 21 h et 22 h, en fonction de leur vitesse propre, les différents navires en convoi prennent ensuite leur route respectivent en direction des plages de débarquement assignées afin de parvenir en France à l'heure fixée. La mer est mauvaise, la houle "en bonne brise" (force 5) et les conditions de traversée éprouvantes pour tous ces hommes engagés dans l'opération OVERLORD - Mardi, 6 Juin 1944 - D DAY - À 5h50 la flotte ouvre le feu - 7h21, nos 177 valeureux bérets verts débarquent successivement de leurs L C I (S) 523 et 527 sur SWORD, sous-secteur Queen Red Beach: en clair: au lieu dit la Brèche d'Hermanville, à la hauteur du chemin qui mène de la mer vers Colleville S/Orne (aujourd'hui parking de la rue de Bruxelles à Colleville-Montgomery), donc à 500 mètres de Riva-Bella/Ouistreham (Calcados) - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Affectations: "Ecole des cadets de la France Libre" - "N° 2 Cdos" - "N° 10 Cdos" - "N° 12 Cdos" -

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HARDTACK  N° 4  - 

Raid de Saint-Valéry en Caux, Biville, Criel S/ Mer - 26 et 27 Décembre -  (N° 12 Cdo, N° 8 French Troop, N° 10 Cdo)

Participants: L/T SMITH, S/G BARRY, des hommes du N° 12 commando + 1 Cdo français: GRISPIN Félix

Dans la nuit du 26/27 Décembre, sept hommes s'enfoncent dans la nuit non loin de Veules-Les-Roses, à environ 3,5 Kms de Saint- Valéry-en Caux. Le doris s'est légèrement éloigné de la côte normande sur laquelle il vient de déposer ses commandos de l'opération Hardtack 4. A la tête du groupe, le Lieutenant Smith avec des hommes du N° 12 commando et un français servant de guide: Félix GRISPIN. Le sergent BARRY qui fait partie de ce raid est un spécialiste de l'escalade, il entame rapidement la montée de la falaise. Deux groupes de 2 hommes partent vers Saint-Valéry et Veules-Les-Roses en patrouille de reconnaissance. Tous les hommes ont une grande expérience des raids sur les côtes ennemies. SMITH et BARRY étaient déjà dans le raid Forfar Beer sur Saint-Pierre -en Port en Septembre aux côtés de CASALONGA. Le benjamin du groupe, Félix GRISPIN, 18 ans, n'a pour sa part jamais participé à ce type d'opération coup-de poing. Arrivé de France par l'Espagne et ses prisons et ses camps (Miranda notamment), le jeune commando a été accepté dans ce groupe "British" pour remplacer Laurent CASALONGA qui opère maintenant avec le Lieutenant VOURC'H. Les reconnaissances n'ont rien donné. Seul le sergent BARRY signale des bruits de moteur venus de la mer. Vedette alliée ou ennemie ? Difficile de savoir. Malgré tous ses talents d'escaladeur, BARRY n'a pu en une seule nuit venir à bout da la paroi et il est déjà plus de 3 heures du matin. Une patrouille allemande forte d'une quinzaine d'hommes a été repérée. Le Lieutenant SMITH préfère stopper la mission et appelle le doris par lampe torche. L'heure tourne, maintenant la houle se fait de plus en plus forte, le doris qui a chargé tous les hommes vient de quitter la plage et se dirige tant bien que mal vers la vedette. Après une heure de navigation, la forme de la M T B apparaît dans la nuit. Elle embarque les commandos et reprend la route du retour vers Newhaven. (Grispin Félix)

GRINSPIN_FGRINSPIN_Fe_lix_1D_C_D Inhumé à Paris au cimetière de Montmartre le 02 05 2011

GRINSPIN Félix ( GRISPIN ) - L/CPL -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Mle: 508 FN 43 - Badge 121 - Accompagna un groupe anglais à St Valéry-en-Caux - Inhumé à Paris - Affectation: "Cdos"

Badge_britannique

SMITH - L/T

Badge_britannique

BARRY - SGT

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HARDTACK  N° 7 

RAID  de  SARK-   - 25/27 Décembre 1943 - 27/28 12 1943 - Equipe du L/T Mac GONIGAL avec 10 Cdos français - (N° 12 Cdo, N° 8 French troop, N° 10 Cdo)

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En 1940, les îles anglo-normandes, sans aucune défense, étaient occupées par les Allemands aussitôt après la prise de Saint-Malo. Un raid exécuté sur l'île de Saark par des Commandos britanniques, dans la nuit du 3 au 4 octobre 1942, avait nettoyé l'îlot de sa garnison de cinq Allemands. Quatre des ennemis furent tués et le cinquième capturé et ramené prisonnier en Angleterre. Ce prisonnier se déboutonna entièrement à son arrivée en Grande-Bretagne. Les renseignements fournis par lui d'une façon claire et précise étaient d'une importance extrême et furent plus tard vérifiés. Il ne faisait aucun doute que ce sous-officier allemand avait une connaissance de certains secrets militaires allemands qui ne devaient appartenir qu'aux officiers supérieurs. Comment les avait-il eus ? Ceci nous importait peu. Il nous apprit entre autres choses que nos ennemis étaient décidés, coûte que coûte, à défendre énergiquement les îles anglo-normandes, et particulièrement Guernesey et Jersey. Il donna d'abondants détails sur la défense et la garnison de Jersey, tant au point de vue naval que militaire. Avec l'aide des falaises naturelles et abruptes qui entourent ces deux îles, et particulièrement Jersey, les Allemands avaient construit des fortifications redoutables sur les rares coins de la côte qui auraient pu éventuellement, par la nature même du terrain, offrir une chance de débarquement aux alliés. Une garnison d'élite d'environ dix mille hommes, soit un quart de la population présente dans l'île, tenait cette forteresse de cent seize kilomètres carrés. L'artillerie était puissante et bien commandée, deux escadrilles de chasseurs protégeaient le ciel et servaient souvent à intercepter les bombardiers britanniques revenant de mission au-dessus du continent. Enfin, deux des meilleures flottilles de E. Boats patrouillaient de jour et de nuit les eaux territoriales de ces deux îles. Le prisonnier avait en outre confessé que des triples rangées de barbelés entouraient le haut des falaises où étaient dispersés des champs de mines.

Une opération fut décidée, à la fin de décembre 1943, sur Jersey, pour vérifier ces renseignements et tâter un peu le mordant de l'ennemi. Elle fut confiée à une équipe mixte de commandos britanniques et français commandés par un capitaine britannique, ayant pour second le sous-lieutenant Hulot, le plus jeune des officiers des Bérets verts français, vraie armoire à glace, âgé à peine de vingt ans, échappé de France, et qui avait rejoint l'Angleterre neuf mois plus tôt, en passant par les ignobles affronts et les souffrances terribles des prisons espagnoles. Le problème capital de la réussite du raid était le choix du point de débarquement. L'élément de surprise dans ce raid jouait aussi une part importante, il ne restait d'autre alternative que de faire face à une escalade de falaise, en choisissant un des points les plus accessibles et les moins hauts. Une étude approfondie de photos aériennes, appuyées par le témoignage du capitaine anglais qui connaissait très bien l'île, fixa le choix pour le débarquement dans une petite anse de la côte Est, à quelques kilomètres au-dessus du minuscule port de Gorey. Les photos aériennes laissaient supposer l'existence, en cet endroit, de plusieurs failles dans la falaise de granit qui rendraient l'escalade beaucoup plus aisée.

Le départ eut lieu de Darmouth dans la soirée du 25, date la plus propice en décembre pour la conjugaison parfaite des deux éléments essentiels à la réussite du raid : temps et marée. Le trajet étant un peu plus long que d'habitude et la navigation dans ces parages sujette à beaucoup de précaution, la vedette rapide de la Royal Navy fila vers l'objectif avec le crépuscule, escortée par deux autres vedettes lance-torpilles, chiens de garde, qui devaient en cas de rencontre de bâtiments ennemis servir de diversion et chercher le combat, afin de permettre à la vedette portant l'équipe des raideurs de s'échapper et continuer vers sa mission.

Était-ce la conséquence d'une nuit d'orgies, la veille de la Noël, qui avait retenu au port la flottille des vedettes allemandes ? Le fait est qu'aucune rencontre désagréable n'eut lieu jusqu'au but.

Le doris débarqua dans l'anse l'équipe des Commandos qui escaladaient bientôt le haut de la falaise, aidés en fait dans leur tâche par les failles signalées dans les photos aériennes. Les barbelés qui se trouvaient presque au ras du sommet de la falaise, après avoir subi l'examen du détecteur de mines, furent cisaillés, et le groupe, précédé par son détecteur et le capitaine anglais, se mit à progresser prudemment à une vitesse ne dépassant pas deux mètres à la minute. Une masse sombre et carrée prit bientôt forme dans le gouffre noir de la nuit, ressemblant à une ferme. Arrêt du groupe. Le commandant décide de détacher Hulot et deux Commandos français pour effectuer une reconnaissance du bâtiment en question, qui se trouvait à quelques mètres seulement sur la droite. Le reste du groupe, composé du capitaine britannique et de trois Commandos, arrêta la progression pour couvrir de leurs armes automatiques le groupe Hulot durant sa visite à la ferme. Arrivé dans la cour de la ferme, comme rien ne bougeait, Hulot posta ses deux hommes pour garder les ouvertures et poussa doucement la poste principale qui s'ouvrit ; il jugea alors être dans le vestibule, car, en face de lui, il vit filtrer une raie de lumière pâle qui décelait une nouvelle porte. Le souffle coupé dans sa bouche entr'ouverte, pour éviter une respiration trop forte, il s'avança à pas de félin et se pencha longuement vers le trou de la serrure pour examiner l'intérieur de la pièce. Pas d'Allemands ! Un homme en tenue de fermier, assis à une table, semblait faire ses comptes à la lueur d'une bougie. Pas d'hésitation, Hulot se trouvait déjà à l'intérieur de la pièce, colt au poing et un doigt sur les lèvres. La porte était déjà refermée et Hulot au milieu de la pièce, quand le fermier leva la tête. Il ne bougea pas, figé devant ce colosse au visage noirci, le pistolet en main. Hulot était maintenant à quelques pas de lui et lui souffla : " Avez-vous des Boches ici ? " Sa figure se détendit immédiatement et, d'un geste de la main, fit signe que non. Se voyant bien compris par le fermier dont la plupart, à Jersey, sont d'origine bretonne, Hulot lui posa toutes sortes de questions sur les positions allemandes, les champs de mines et les patrouilles. Il répondit sans hésitation, semblant avoir des renseignements très précis. Il engagea cependant Hulot à être très prudent, lui signalant un poste allemand à environ quatre cents mètres derrière la ferme, et surtout un champ de mines qui ne devait pas être bien loin de l'endroit où se trouvaient ses camarades. Bourré de renseignements, notre jeune officier de commando, considérant sa tâche remplie, se retira à pas feutrés, non sans avoir serré les phalanges de son hôte forcé, qui, lui aussi, paraissait fort heureux de cette prise de contact. Il releva ses deux commandos, qui n'avaient rien à signaler, et rejoignit le capitaine anglais avec le second groupe. Allongé dans l'ombre près du capitaine britannique, il lui rendit compte brièvement de sa mission. Les renseignements rapportés par Hulot étant jugés suffisants, et inquiété par l'heure du retour proche et par des bruits suspects perçus pendant l'absence d'Hulot, l'officier britannique donna le signal du départ. Le mouvement de retour s'exécutait en bon ordre et nos commandos avaient déjà presque atteint le rebord de la falaise, quand, du côté opposé à la ferme, une sommation en allemand retentit dans la nuit, suivie tout de suite de plusieurs rafales de fusils-mitrailleurs. Le capitaine anglais avait été touché mortellement. Hulot prit le commandement et disposa en bonne position ses deux mitrailleuses dans les anfractuosités des rochers sur le haut de la falaise, avec ordre de contrebattre le feu ennemi chaque fois qu'il serait déclenché. Cependant, les Allemands ne semblaient pas vouloir avancer et se contentaient de lâcher des rafales de temps à autre, auxquelles répondaient les " brens " des commandos. Tout d'un coup, à une cinquantaine de mètres, entre les commandos et le tir ennemi, un éclatement de mine couvrit le bruit des armes automatiques, vraisemblablement provoqué par le tir des Allemands qui se trouvaient de l'autre côté du champ de mines. Le commando français Dignac était à son tour atteint d'un éclat en pleine poitrine et Le Floch blessé au pied. Entre temps, Hulot avait transporté le corps du capitaine britannique sur le bord de la falaise et l'avait descendu par une corde. Un à un, les deux Français blessés étaient descendus de la même façon et transportés dans le doris. Hulot et ses deux mitrailleurs, après de nouvelles et sauvages rafales dans la direction du feu ennemi, se laissèrent couler le long de la corde, au pied de la falaise, et rembarquèrent en vitesse dans le doris qui prit immédiatement la direction de la vedette qui attendait à deux milles en mer.

Au petit matin, le sous-lieutenant Hulot mettait pied à terre en Grande-Bretagne, ramenant le corps du capitaine anglais. Le commando Dignac ne survécut pas à sa blessure et mourut bravement sans une plainte. Hulot rendit compte en toute simplicité de sa mission et reçut une citation " inentionned in dispatches " pour le calme et la bravoure montrés dans l'accomplissement de sa mission.

L'opération "Hardtack" 7 a été confiée au Lieurenant anglais GONIGAL Ambrose Mac, c'est un ancien du N° 12 commando alors dissous et vient de participer notamment au raid de Saint-Pierre-en-Port en compagnie de CASALONGA. Il ne parle pas un mot de français et a donc choisi comme interprète Pierre-Charles BOCCADOR. Avec lui, quatre français s'apprêtent à s'élancer vers les côtes de l'île de Sark: Les Q/M Robert BELLAMY, André DIGNAC, les matelots Maurice LE FLOCH et Joseph NICOT. Dans l'équipe de raid d'autres commandos avaient été appelés mais sont affectés à d'autres missions. Le groupe qui débarquera est formé le 21 Décembre: Marius PIZZICHINI, Jean GAY, Yves QUENTRIC resteront à bord du M T B en renfort avec l'infirmier VINAT, quant à Paul BRIAT il restera en liaison radio à la base. Tous ces hommes viennent de subir depuis le 19 Décembre 5 jours de training spécial: travail de nuit, travail sur cartes, grimper de falaise, marche en patrouille, embuscade, attaque sur sentinelle, l'objectif est en fin dévoilé... L'île de Sark, la mission: la capture du commandant allemand. PC BOCCADOR note dans ses carnets: Lundi 20 Décembre, rapport de l'intelligence Service sur l'île de Sark: on sait où l'on va! Ce sera dur parce qu'il faut ramener un Cdt boche, il paraît qu'il a 32 ans, porte des lunettes, parle 3 langues et joue au bridge! L'IS est bien renseignée, n'empêche que c'est nous qui allons faire le boulot... La M G B (Motor Gun Boat) 292 quitte Darmouth vers 16 h le jour de Noël. Les comandos français ont dû annoncer à leurs logeurs anglais qu'ils partaient en manoeuvre. La M T B qui conduit les commandos doit les déposer au large de Derrible Point. Avec eux sont embarqués le barreur du doris, la Capitaine SMEE du S B S ainsi que le caporal RIGHT chargé de l'appareil radio. Vers 22 heures, les côtes et le phare de Sark sont en vue. Le débarquement des hommes de Mac GONIGAL s'effectue vers 13 h 15 au pied de Derrible point, falaise impressionnante de 50 mètres de haut à laquelle s'attaque aussitôt DIGNAC, le doris mouille au large à une centaine de mètres. La nuit est calme, on devine en face de nous les blockhaus du Hog-Back, le vent amène de temps en temps un air d'accordéon, les "boches" s'amusent et chantent dans leurs "trous". A 2h15, passage impraticable, on est au sommet de l'une des arêtes rocheuses qui descend vers la mer, pas moyen d'aller plus loin, les boches ont fait sauter le petit sentier qui mène au sommet du rocher... Descente en cordée, dans le vide qui nous aspire. Le gropupe se retrouve au doris et Mac GONIGAL décide d'inspecter la baie qui s'ouvre devant Derrible Point et Hog-Back Point. Il est 3 heures du matin. Prudemment, un nouveau débarquement de 2 hommes est entrepris (BOCCADOR et Mac GONIGAL) afin de ramener quand même quelque chose. Une mine est détectée et ramenée à bord. A 4 h10, l'ensemble des commandos repart vers la M T B, mais c'est à la rame, le moteur en panne et radio brouillée, que l'équipe de Mac Gonigal doit regagner finalement la vedette en attente; Il est 5h10. Revenus à Darmouth dans la matinée du 26 Décembre, les commandos ont à peine le temps de se reposer qu'un nouveau raid, pratiquement au même endroit est décidé pour la nuit du lendemain. La même équipe est reconduite, mais cette fois-ci pour attaquer la pointe opposée de Derrible Point: Hog Back Point. Les nuits sont encore de pleine lune et les opérations combinées veulent pleinement profiter de cette occasion. La M T B 322 quitte Darmouth, là encore vers 16 heures, cette vedette rapide emportant la veille l'équipe du raid sur Jersey au cours duquel son chef, le Capitaine AYTON trouva la mort. L'équipage est alors remonté à bloc contre les allemands. Restent sur la M T B les techniciens et les remplaçants qui avaient pourtant suivis le même entraînement complet: Paul BRIAT, le Q/M infirmier Pierre VINAT, Jean GAY (Aboudara), Marius PIZZICHINI et Yves QUENTRIC. Après un débarquement sans difficulté vers 22h20 au pied de la falaise, une fois encore c'est DIGNAC qui ouvre la voie vers les sommets. Après une escalade de près de 25 mètres presque verticale, une pente à peine plus douce amène les raiders 15 mètres plus haut, sur le sol en pente douce au sommet de la couronne de rochers entourant l'île. Les notes de P C BOCCADOR témoignent: 23h45, nous avons enfin dépassé le sommet des falaises, nous avançons en formation de patrouille dans la direction du premier blockhaus boche qui doit se trouver à 300 mètres en avant. En tête le Lieutenant et moi-même, numéros 2 et 3, NICOT et LE FLOCH, 4 et 5 DIGNAC et BELLAMY. Attention, terrain sablonneux, à quatre pattes on tâte le sol..Ya peut-être des mines! Deux explosions coup sur coup...On est sur un champ de mines...ça saute. DIGNAC et BELLAMY sont touchés. Robert BELLAMY a crié:"je suis mort", il a en effet été tué net par un éclat dans la nuque. Le pauvre "Tarzan" DIGNAC est mal en point, la cuisse presque sectionnée, la bas ventre est ouvert, il râle déjà. Pendant que je lui fait une piqure de morphine, il y a encore une seconde explosion, environ 4 mines, les autres sont touchés, le Lieutenant et NICOT blessés ont réussi à sortir du champ de mines. LE FLOCH touché à la poitrine est accroupi à côté de moi. LE FLOCH a bondi, deux explosions encore, j'ai eu chaud, ça a pété à mes pieds! DIGNAC est mort! à mon tour je me suis roulé en boule... Maintenant ça commence à cracher du blockhaus boche, 2 ou 3 mines sautent encore, ça ne fait rien, je suis passé apparemment intact. BOCCADOR est le seul commando valide à cet instant, il lui faut désormais ramener tous ses camarades au bord de la falaise, puis sur la plage et enfin à bord du doris. LE FLOCH peut marcher, NICOT se traîne, les jambes et le dos criblés d'éclats, quant à Marc GONIGAL, il faut le porter. Les 4 hommes parviennent au sommet de la falaise, descendent comme ils peuvent tandis que les allemands tirent dans le vide hors de portée des commandos. Mac GONIGAL est amarré à une corde et descendu sur la plage, vers 2h30 tous les hommes ont rejoint le doris, à 3 heures les rescapés de l'équipe GONIGAL sont à bord de la M T B qui fait route vers Darmouth, VINAT est déjà à l'oeuvre avec les blessés avant de les remettre à un hôpital anglais. PC BOCCADOR note enfin dans ses carnets: Mercredi 29 Décembre, 10 heures, service solennel pour les morts de nos équipes. Du 24 au 28 Décembre 8 groupes de commandos ont "travaillé" sur la côte française: 2 équipes ont disparu, dans toutes les autres il y a des morts et des blessés. Qu'importe partout on a trouvé des renseignements, parfois ramené un boche, après en avoir égorgé 10 autres. Dans leurs blockhaus les allemands "rêvent" des commandos. C'est seulement que je commence à réaliser un peu tout le "pot" que j'ai eu de m'en sortir intact. Réaction psychologique, maintenant j'ai le trac rien que d'y penser! j'ai peur... C'est drôle, pas moyen de rentrer à la maison ce soir, cette présence invisible de mes copains morts me glace le sang dans les veines... Alors, avec les amis qui sont revenus, pour oublier l'avenir incertain, la famille qui nous attend et le pays que l'on ose espérer revoir un jour, ce soir, avec du gin et du whisky on essaiera d'oublier comme des commandos qui s'en f... et qui disent en bon français M.... pour Hitler. Les corps de Robert BELLAMY et André DIGNAC n'ont pu être ramenés à bord du doris britannique, ils furent donc laissés dans le champ de mines. Dans le petit cimetière de l'île, 2 soldats allemands sont en train de creuser 2 fosses, sur le sol, à côté, 2 cadavres en uniforme kaki recouverts d'une toile à sac, attendant d'être ensevelis à même la terre, sans cercueil. Sur ordre du commandant en chef des forces allemandes d'occupation des îles anglo-normandes, le Général von SCHMETTOW, les allemands enterrèrent les deux français le 30 Décembre au petit matin dans le cimetière communal dans la plus grande discrétion. Mais grâce à l'opiniatreté de Mrs HATTAWAY, responsable du cimetière qui fut alertée, les deux noms ont pu lui être communiqués afin qu'ils soient notés dans les registres, ils furent à l'époque identifiés par les allemands comme des canadiens... (Le journal des combattants:Félix Grispin)

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GONIGAL  Ambrose Joseph Mac - L/T -   (Anglais N° 12 commando) - (Blessé)

_BoccadorBOCCADOR_Pierre_JeanD_C_D Le 29 11 2003 Paris, inhumé au cimetière du Père Lachaise

BOCCADORO Pierre Charles - S/GT -  TROOP 1 le D Day - Badge 18 - Mle: 606 FN 42  - Tragique fin d'année (carnet de note de BOCCADOR) Un groupe de commandos franco-britannique a essayé de prendre pied, pour la deuxième fois en moins de 3 nuits, dans l'île se Sercq. Au cours de la nuit de Mardi à Mercredi, les assaillants ont dû se retirer après avoir laissé des morts dans les champs de mines de la zone côtière. Seaford, Mercredi 15 12 1943:" en marchant sur la grand'route, souviens-toi! les anciens l'ont fait sans doute, avant toi, bien avant toi". C'est en chantant la fameuse chanson des bataillonnaires que nous sommes revenus ce matin d'une marche forcée de 10 Km effectuée en quelques 35 minutes avec le paquetage de guerre au grand complet. Crevés, suant, pestant contre le vent marin qui colle à même les vêtement humides nous avons eu la surprise d'apprendre de la bouche du Pacha une nouvelle qui nous comble de joie. "Mes enfants, a dit le Commandant KIEFFER, vous êtes désignés pour partir dès samedi vers certains points de la côte en vue de prendre part à diverses opérations secrètes contre les boches, je vais vous lire la composition des différents groupes franco-britanniques... Nous travaillerons tous sur des points stratégiques vitaux situés en France". Mon équipe se compose de 8 hommes sous le commandement d'un officier anglais..J'ai avec moi le Q/M BELLAMY,les matelots GAY, PIZZICHINI, DIGNAC, QUENTRIC,, LE FLOCH et NICOT. Le S/M BRIAT et le Q/M infirmier VINAT sont désignés pour accompagner aussi le groupe au titre de fourrier et d'infirmier. Le soir, pour fêter ça l'équipe au grand complet se réunit au "Lion and Crown" et fait la "bombe". Du Jeudi 16 à la veille de Noël l'équipe du S/M BOCCADOR s'installe à Dartmoor et reçoit les diverses phases des exercices préparatoires indispensables à sa mission. La formation définitive du groupe d'assaut est la suivante: L/T Mac GONIGHAL, S/M BOCCADOR, NICOT, LE FLOCH, DIGNAC et BELLAMY, GAY ET PIZZICHINI resteront à bord du M T B avec le Q/M infirmier VINAT. Vendredi 24 Décembre: exercices, travail sur cartes, c'est pour demain...Repos à la maison, j'ai interdit à DIGNAC et à LE FLOCH d'aller au bistrot, défense de se saouler, il faut être prêt pour la nuit prochaine. Samedi 25 Décembre, les anglais fêtent Noël aujourd'hui. A midi on annonce qu'on part en "manoeuvres". A la maison, on nous croit devenus fous, un soir de Christmas, m'a dit Bill, tout le monde fait la bombe...C'est pour ça que les commandos vont partir cette nuit. Embarquement M T B à 16 H, calme plat, il fera une nuit sans lune, tant mieux! Vérification de l'arsenal: BELLAMY les grenades spéciales, NICOT le bengalore torpédo et la mitraillette silencieuse, LE FLOCH sera avec moi pour attaquer la sentinelle au poignard.. Va y avoir du sport. Il y a aussi un autre matériel spécial: boussole camouflée dans un bouton de col, chaussures à semelles de feutre, paquet d'évasion avec cartes, mouchoirs, monnaie française, pastilles nutritives, seringue de morphine... QUENTRIC, PIZZICHINI, GAY et VINAT resteront à bord de la M T B en renfort. Pour tuer le temps on joue au poker, poignards et mitraillettes sur la tabe.. l'infirmier gagne tout! 21 heures, premiers préparatifs, on se fout du noir sur le visage, ça fait joli tout plein! 22 heures, on monte sur le pont, en vue des îles anglo-normandes, la M T B a mis le moteur en "silencieux". Nos yeux s'habituent à l'obscurité, la côte est là, en face de nous le phare de l'île de Sercq. 23 heures, on embarque dans le doris aux places désignées, moteur silencieux, contact radio OK. Direction la côte, à 600 mètres à peine, la mer est légèrement houleuse. 23H15, arrivée au pied de la "Pointe Derrible", falaise impressionnante. l'équipe d'assaut débarque: Lieutenant, numéros: 1,2,3,4,5 dans l'ordre. Le doris s'éloigne et mouille à 100 mètres. DIGNAC "Tarzan" attaque la falaise, travail de cordée au "Toggle-rope", la nuit est calme, on devine en face de nous les blockhaus du "Hog-Back". Le vent amène de temps en temps un air d'accordéon, les boches s'amusent et chantent dans leurs trous. 2H15, passage impraticable, on est au sommet de l'une des arêtes rocheuses qui descendent vers la mer, pas moyen d'aller plus loin, les boches ont fait sauter le petit sentier qui mène au sommet du rocher.. Descente en cordée dans le vide qui nous aspire. Revenus au doris: Signal, rembarquement et exploration prudente de la petite baie - Nouveau débarquement au pied d'une petite plage de sable, sans doute minée... Seuls, le lieutenant et moi détectons une mine: prise de guerre. Retour au doris, moteur en panne, radio brouillée, on se met à la pagaie, faut se grouiller, la M T B part à 5H30. Arrivée droit dessus à 5H10, OK, départ. Dimanche 26 Décembre, 9H10 rentrée au port de Dartmouth, pas fiers, furieux, crevés, on va se coucher... Le Lieutenant a promis qu'on remettrait ça demain soir. Dans la soirée on apprend que la capitaine anglais AYTON, qui commandait un autre groupe à l'île de Jersey, a été mortellement blessé par une mine... C'était un brave type. Lundi 27 Décembre, ça y est, on repart ce soir, tant qu'il n'y a pas de lune, on peut y aller. AU "Billets" je crois qu'ils ont compris qu'il s'agissait de "drôles de manoeuvres". On nous a fait de gros sandwiches et la petite Violette a pleuré. 16 Heures, départ de Dartmouth, on a changé de M T B, on a maintenant la N° 322, c'est celle qui transportait l'équipe de AYTON, les marins à bord sont enragés contre les boches. 22 Heures, après le processus habituel, maquillage etc... on est maintenant dans le doris à 800 mètres de la côte. 22H20, débarquement, cette fois à la pointe du "HOG Back", falaise toujours impressionnante, mais "Tarzan" grimpe partout.. progression lente, mais sûre. 24H45, nous avons enfin dépassé le sommet des falaises, nous avançons en formation de patrouille dans la direction du premier blockhaus boche qui doit se trouver à 300 mètres en avant. En tête le lieutenant et moi-même, N° 2 et 3 (NICOT et LE FLOCH), 4 et 5 (DIGNAC et BELLAMY). Attention, terrain sablonneux... à quatre pattes on tête le sol....Y a peut-être des mines? Deux explosions coup sur coup...On est sur un champ de mines... Ça saute. DIGNAC et BELLAMY sont touchés. Robert BELLAMY a crié "Je suis mort" et il a été en effet tué net par un éclat dans la nuque. Le pauvre "Tarzan" est bien mal en point, la cuisse presque sectionnée, la bassin est ouvert, il râle déjà. Pendant que je lui fait une piqure de morphine, ,il y a encore une deuxième explosion, environ quatre mines, les autres sont touchés... Le lieutenant et NICOT blessés, ont réussi à sortir du champ de mines. LE FLOCH touché à la poitrine est accroupi à côté de moi... LE FLOCH a bondi, deux explosions encore... J'ai eu chaud, ça a pété à mes pieds; DIGNAC est mort. A mon tour je me suis roulé en boule, maintenant ça commence à cracher du blockhaus boche... Deux ou trois mines sautent encore... ça ne fait rien, je suis passé apparemment intact. 0H20 le lieutenant est salement touché, il faut le "charrier", NICOT se traîne sur les genoux, il a les mollets et les jambes traversés par des éclats, LE FLOCH peut marcher. " Bon Dieu! c'est pas un métier, ça crache de tous côtés, cette fois on est dans le bain, s'agit de se grouiller...Marche ou crève... Enfin la falaise, LE FLOCH est en bas, NICOT est arrivé, on amarre le lieutenant, c'est un drôle de paquet à descendre, et dire que pendant ce temps, il y a des "frisés" qui gaspillent des munitions...S'ils pouvaient venir par ici, dans le noir, au bout de ma mitraillette... Bon Dieu de Bon Dieu!!! - 2H30, j'ai "charrié" les copains à bord du doris. En vitesse, retour à bord... Le moteur tourne à fond, tant mieux, sans ça je crois qu'il y aurait encore eu du grabuge, il y a des fusées rouges et vertes dans le ciel, cette fois les boches sont bien reveillés - 3 Heures, à bord de la M T B, ce n'est pas beau! du sang partout! le toubib a commencé son boulot! je me suis foutu à poil devant une glace, pas une égratignure. Y a pas à dire, je suis verni. Mardi 28 Décembre, 9H20 retour à Darmouth, ambulance pour les blessés, j'ai conduit les copains à l'hôpital, les docteurs ne comprennent pas comment ils ont pu revenir à bord avec leurs blessures, moi non plus. Ça ne fait rien! il y a des choses dans la vie, bonnes ou mauvaises, tristes ou gaies, qu'il ne faiut pas essayer de comprendre. Au "billets" ça fait moche, Déjà toute la ville connaît l'histoire... Violette pleure...Bill et Ken me serrent la main...Entente cordiale...France-Angleterre, toujours amies! le soir, sommeil de plomb. Mercredi 29 Décembre, service solennel pour les morts de notre équipe. Du 24 au 28 Décembre, 8 groupes de commandos ont "travaillé" sur la côte française, deux équipes ont disparu, dans toutes les autres il y a eu des morts et des blessés. Qu'importe, partout on a trouvé des renseignements, parfois ramené un boche après en avoir égorgés 10 autres. Dans leurs blockhaus fortifiés, les allemands rêvent des commandos. C'est seulement que je commence à réaliser un peu tout le pot que j'ai eu de m'en sortir intact. Réaction psychologique, ,maintenant j'ai le trac rien que d'y penser, j'ai peur... c'est drôle, pas moyen de rentrer à la maison ce soir, cette présence invisible de mes copains morts me glace le sang dans les veines. Alors, avec les amis qui sont revenus, pour oublier l'avenir incertain, la famille qui nous attend et le pays que l'on ose espérer revoir un jour, ce soir, avec du gin et du whisky, on se saoulera la G....comme des brutes, comme des commandos qui s'en foutent ey qui disent en bon français: MERDE pour HITLER - (Extrait de la revue: la France Libre: N° 94, Janvier 1957) - Affectations: "Caserne Bir-Hakeim" - "1 er B F M C" -

dignac_1Mort_our_la_France_N__4_CdoInhumé à la Teste de Buch

DIGNAC André Jean dit "Tarzan" - Badge 26 - Mle: 6286 FN 41, 21 R 41 et 470 CAS 42  - N° 10 Cdo - (Tué le 27 12 1943, île de Sercq, éclat de mine dans le bas-ventre, cuisse à-demi sectionnée) - Affectations: "Marine Douala" - "2 ème B F M" - "1er B F M C"

École des fusiliers marins, cours du C A T, 18 ème session du 03 06  au 22 11 2002, cours DIGNAC. Le contre-amiral LEMONNIER chef d'état-major général de la marine commandant les forces maritimes et aéronavales, cite à l'ordre du régiment à titre posthume le matelot André DIGNAC du 10 ème commando. Blessé au cours d'une patrouille dans les positions ennemies lors d'une opération de commandos effectuée entre le 20 12 1943 et le 03 01 1944, a fait preuve d'un grand courage et d'un bel esprit d'abnégation. Est mort de ses blessures le 27 12 1943 à l'île de Sark. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze.

Le C/F de frégate, Pol Henri DESGRÉES du LOU commandant l'école des fusiliers marins.

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ABOUDARA Jacques, alias GAY Jacques - Badge: 132 - Mle: 733 FN 43 - Affectation: "1er B F M C" -

LE FLOCH Maurice 4le_Floch LE_FLOCH_Maurice_3  D_C_D 1989, Inhumé à Ouistreham

LE FLOCH Maurice Frédéric - L/CPL -   TROOP 8 le D Day - Mle: 1419 FN 40 et 418 C 38  - Badge 40, badge bis: 302 - (Blessé à la poitrine) - Affectations: "Chevreuil" - "Cdt Duboc" - "Léopard" - "Savorgnan de Brazza" - "1er B F M C" -

NICOT JosephD C D Le 06 10 1982 Ermont (Val d'Oise)

NICOT Joseph Jean Marie - L/CPL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - Badge 42 - Mle: 5372 FN 41 - (Blessé) - Mitrailleur adroit et courageux, harcelant continuellement l'ennemi, et lui infligeant de lourdes pertes. A fait preuve de beaucoup de sang froid au cours des combats de Flessingue le 01 11 1944, CG avec étoile d'argent à l'ordre de la division. Affectations: "Ouragan" - "Roselys" - "1er B F M C" -

PIZZICHINI_MariusD C D Le 25 10 1971 Cannes (06)

PIZZICHINI Marius Pierre - Mle: 10348 FN 42 et 550 T 39 - Affectations: "Marine Alexandrie" - "Caserne Bir-Hakeim" - "1er B F M C" -

quentric_yves_1D_C_D Le 13 12 1984, Paimpol, inhumé au cimetière de Pleubien (22)

QUENTRIC Yves - L/CPL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - Badge 58, badge bis: 210 - Mle: 213 FN 43 et 9-59 CAS 43  - Tireur d'élite de fusil mitrailleur. S'est fait remarquer par son ardeur et son sang froid au cours des combats pour la prise de Flessingue le 01 11 1944. a été blessé au cours de cette action, CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée. Affectation: "1er R F M" - "Cdos" -

BELLAMY_Mort_our_la_France_N__4_Cdo

BELLAMY  Robert - Badge 194 - Mle: 10033 FN 40, 2230 B 40 et 149 CAS 40 Tué le 27 12 1943, île de Sercq, a sauté sur une mine, éclat dans la nuque

École des fusiliers marins, cours de B E, 257 ème session, du 02 11 1993 au  08 05 1994,  cours BELLAMY. Décret du 15 01 19?? concédant la médaille militaire à titre posthume au QM Fusilier BELLAMY Robert du 1 er BFMC. Engagé volontaire dans les forces françaises libres du Moyen-Orient, participa avec son unité aux combats de Bir Hakeim, son courage lui vaut d'être cité volontaire pour les commandos, son esprit de discipline, son caractère, sa modestie lui valurent la confiance et l'affection de tous. Au cours d'un raid de reconnaissance sur les îles Anglo-Normandes le 27 12  1943, a trouvé la mort alors qu'avec son groupe il traversait un champ de mines. Cette concession comporte la croix de guerre avec palme.Le C/F  CADUDAL, commandant l'école des fusiliers marins. Affectation: "1 er B F M" -

VINAT_PierreVINAT_PierreMort_our_la_France_N__4_Cdo inhumé au cimetière de Ranville

VINAT Pierre Alphonse Georges - CPL -  TROOP 1 le D Day - Badge 34 - Mle: 94 FN 42 - Mort le 11 06 1944 à la Basse Écardes (Amfreville), éclat d'obus de mortier dans le foie.

École des fusiliers marins, cours du B E , 259 ème session du 14 03 1994 au 22 07 1994, cours VINAT. Ayant rejoint le BFMC le 09 09 1942, le Q/M infirmier VINAT Pierre demande à débarquer le 06 06 1944 les armes à la main en tant que fusilier marin commando. Affecté à la première section de la Troop 1, il meurt au champ d'honneur le 11 06 1944 près d'Amfreville le 11 06 1944 lors de l'attaque de la 21 ème SS Panzer. Il est cité à l'ordre du corps d'armée de la croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil décernée à titre posthume. L'ordre du 04 02 19?? lui concède la médaille militaire. Le C.F CADUDAL, commandant l'école des fusiliers marins. Affectation: 1er B F M C" -

BRIAT_PD_C_D Le 27 06 2003, Saint Brieuc, inhumé à Pléneuf, Valandré (22)

 BRIAT Paul - SGT -  Radio section le D Day - Badge: 03 - Mle: 6201 FN 41, 46181 Saint-Malo et 359 CAS 41  - (Blessé par accident le 13 06 1944 Amfreville) -  (CG avec étoile de bronze) - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission confiée à sa section. Bel exemple de courage (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Affectations: "Reine des flots" - "Arras" - "1er B F M Cdos" - "Caserne Bir-Hakeim" - "Maison de convalescence de Beaconsfield" - "E M Londres" -

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HARDTACK  N° 11 - 

avec des coxwains et radios anglais. 25 12 1943 - (N° 1 et 8 French Cdo, N° 10 Cdo)

RAID de GRAVELINES, débarquement au lieu-dit: "Petit Fort Philippe" et reconnaissance de la plage et des dunes près de Gravelines entre Calais et Dunkerque.

24-25 décembre 1943, Graveline (Nord) :

L'équipe du Maître Principal Wallerand est en train d'opérer à travers les lignes allemandes.
Elle se compose du second-maître Caron, de Meunier, Pourcelot, Navrault et Madec.
Ils ne sont qu'à trente kilomètres de Dunkerque où, il y a trois ans, l'aventure commençait.
La mission est remplie et l'équipe, qui se trouve à l'intérieur des terres, revient sur la plage pour repartir en doris. Plus loin, au large, la vedette attend en silence.
Mauvaise surprise !
Le groupe avait débarqué du doris par une mer démontée.  En charge de ce doris, le sergent Parks, le canot, moteur noyé revint vers la M T B pour être remis en état de marche (peine perdue car le moteur de marque "Austin" dès que mouillé devenait inutilisable. Afin de récupérer l'équipe le canot fut remis à la mer et propulsé vers la plage à la pagaie. Au cours du réembarquement, la violence des vagues était telle que le canot fut submlergé et se brisait.
 “Il faut pourtant ramener le renseignement à tout prix, dit Wallerand, faites signe à la vedette de se rapprocher”.
La vedette amorce la manœuvre, mais ne peut se rapprocher à plus de cinq cents mètres.
C'est déjà risqué dans ces parages où les bancs de sable foisonnent.
Mais il ne faut pas en rester là, Wallerand décide brusquement de se mettre à l'eau avec le sergent Parks et de nager jusqu'à la vedette.
A cette époque de l'année, l'eau est glaciale.
Ils foncent quand même, suivi du regard par ses compagnons d'infortune.
Ils distinguent à peine ce point mobile qui s'éloigne. Ils ne sont plus loin de la vedette, mais à quelques mètres de celle-ci, Wallerand et Parks  coulèrent et moururent noyés dans l'eau glaciale.
Nul ne peut réussir où Wallerand, pourtant doué d'une force physique et d'une volonté peu communes, vient d'échouer. 
La vedette ne peut plus attendre et, devant les gars épuisés, s'éloigne vers l'Angleterre.
Caron prend aussitôt le commandement de l'équipe, mais ils sont contraints de se séparer.
Caron originaire du Nord, retrouve vite sa famille, s'y cache puis entre dans la Résistance.
Meunier, capturé par les Allemands, torturé, sera condamné à mort.
La libération de Paris lui sauvera la vie… une jeep des commandos réussit à le récupérer.
Il reprend place aussitôt dans les rangs.
Madec, parti seul pour la Bretagne, s'est débarrassé de sa grosse veste et de son béret vert.
En outre, il a décousu les poches plaquées de son battle-dress.
C'est ainsi qu'il débarque à Paris, gare du Nord.
Empruntant le métro, il traverse la capitale sans que personne ne s'inquiète de sa condition.
Il sera sans doute le seul à avoir traversé Paris occupé sous l'uniforme anglais, sans être remarqué.
Il parvient à rejoindre le maquis breton où, pendant sept mois, il va diriger l'instruction avec le grade d'adjudant. Les parachutages procurent la plupart du temps des armes anglaises.
Madec les connaît à la perfection et, lorsqu'arrivera la libération, ses hommes seront prêts aux combats.
Quant à Navrault et Pourcelot, restés ensemble, ils sont descendus vers Hazebrouck en quête d'un refuge. Arrivés dans une ferme, ils demandent aux fermiers de se reposer chez eux, même dans une grange…
Ceux-ci leur refusent l'hospitalité !
Les commandos trouveront plus loin une hutte à moitié démolie et s'y écrouleront, à bout de force.
Le lendemain, ayant réussi à se procurer des vêtements civils (les fils de Me Gheraert), ils vont se séparer.
Pourcelot se dirige vers l'est et rejoint un maquis dans les Vosges.
Néanmoins, il n'y parviendra qu'après des aventures tumultueuses.
Récupéré par une filière d'évasion d'aviateurs alliés, Pourcelot sera arrêté lors d'un contrôle de police à la Porte d'Italie (Paris XIIIème).
Envoyé à la prison de la Santé, puis à celle de Fresnes, il ne va heureusement pas être identifié comme commando, mais en tant que passeur ou convoyeur… 
Deux Anglais, des radios, qui l'accompagnaient, seront fusillés.
Quelques temps plus tard, Pourcelot réussira à s'évader.
Navrault réussira à rallier le maquis de Raphanel, dans le Puy-de-Dôme, au sein duquel il servira avec le grade de capitaine.
Tous reviendront aux Commandos après la libération de Paris, afin de participer aux dernières opérations de guerre.

VALLERANDMort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé à Gilocourt (Somme)

WALLERAND Pierre Adonis Louis - M/T - Mle: 267 FN 43 - Badge: 47 - (Mort par noyade le 25 12 1943 à Gravelines (59) - Affectation: "1er B F M C" -

CARON_RogerD C D

CARON Roger Kléber Jean - SergentMle: 5451 FN 41 et 2999 T 38 - Badge: 38 - Campagne de Hollande Au cours des combats de rues pour la prise de Flessingue le 01 11 1944, alors qu'il occupait avec son groupe le 1er étage d'une maison située à 300 mètres d'un blockhaus allemand, sans crainte de s'exposer au feu nourri de l'ennemi, a pris à partie avec son fusil mitrailleur une section allemande qui contre-attaquait, lui a infligé des pertes et l'a forcée au repli (CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée). Affectations: "Rubis" - "1er B F M C"-

MADEC_L_on_Badge_52___1MADEC Léon 3D_C_D Inhumé à Concarneau

MADEC Joseph Léon - CPL Badge 52 - Mle: 14505 FN 43  - Campagne de Hollande - Par son esprit de décision et son action énergique, a su mener à bien sa mission de ramener 50 prisonniers à la plage de Flessingue et de rejoindre aussitôt son unité en traversant à deux reprises la ville presqu'entièrement tenue par l'ennemi (CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée). Affectation: "1er B F M C" -

MEUNIER AlbertMort_en_service_commande_Le 06  10 1946, Fresnoy le Grand

MEUNIER Albert - Badge: 51 - Mle: 1587 FN 40 - Campagne de Hollande - Est entré dans la police, surveillance du territoire où il est décédé en service commandé

Capturé par les allemands, torturé, il sera condamné à mort, mais sera libéré le 18 08 1944. Récit: ils m'immergèrent jusqu'à ce que je sois presque asphyxié et sans connaissance. Le manège se prolongea, mais ne pouvant pas me délier la langue, ils essayèrent un autre supplice, m'ayant coiffé d'un espèce de casque à parois isolées, ils y firent passer un courant électrique qui me rendait aveugle pendant plusieurs heures, ce fut encore en vain. Albert MEUNIER sera fouetté à coups de nerf de boeuf, tabassé et frappé régulièrement dans sa cellule, jamais il ne parlera. Condamné à mort en Juillet, MEUNIER est pourtant libéré le 18 08 1944. Sur les 6 000 prisonniers, il n'en restait que 200 à Fresnes, la veille de la libération de Paris, tous les autres avaient été expédiés en Allemagne. Albert MEUNIER retrouve des éléments de son unité à Paris pendant les folles journées de la libération. A Gravelines, la découverte des corps de 2 commandos est portée à la date du 31 12 1946 au registre d'état civil. Inhumés comme soldats inconnus au cimetière communal, les corps furent identifiés après la libération. Le registre mentionne qu'un des corps est revêtu de l'uniforme anglais, porte une chevalière aux initiales "E J" et enfin que l'on a retrouvé une photo de femme dans l'une de ses chaussures. Ce corps, celui de Wallerand est remis à sa famille à Cerisy-Pailly dans la Somme. Le sergent PARK, quant à lui, repose aujourd'hui au cimetière anglais d'Oye-Plage dans le Pas-de-Calais. La débâcle de l'opération sur Gravelines n'a cependant en rien altéré les plans et la détermination de Bob LAYCOCK. Le lendemain, le soir du 25 Décembre, d'autres équipes de raids prenaient pied en France avec les mêmes objectifs et les mêmes moyens - Porté disparu au cours d'une opération de nuit sur les côtes de France est parvenu à passer les lignes malgré les défenses ennemies, et bien que l'alerte générale ait été donnée. A vécu de longues semaines clandestinement, cherchant les moyens de regagner son unité pour y rapporter des renseignements. Arrêté par la Gestapo alors qu'il était sur le point de réussir, a été emprisonné et torturé de la façon la plus barbare. En dépit de ses souffrances et malgré de nombreux évanouissements, a refusé de donner le moindre renseignement à l'ennemi. A été condamné à mort et allait être fusillé lorsque la libération de Paris l'a fait sortir de prison. Est immédiatement rentré en contact avec les autorités navales françaises en vue de rejoindre son unité, (C G avec palme + M M) - Affectations: "Courbet" - "Pdt Théodore Tissier" - "Junon" - "1er B F M C" -

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NAVRAULT_Ren__3NAVRAULT_Ren__4D_C_D Le 22 12 2005

NAVRAULT René - CPL -  Badge 50 - Mle: 508 FN 42 - (+ Campagne de Hollande) - Dans la nuit du 24 au 25  12 1943 a participé à un raid sur les côtes de France occupée. L'embarcation qui devait ramener son groupe ayant sombré, gagne l'intérieur du pays en traversant les champs de mines et réussit à échapper aux poursuites des allemands. Après avoir avoir sans succès cherché à regagner l'Angleterre s'engage dans un maquis et participe à plusieurs opérations de parachutages d'armes et de guérillas avec un grand courage et une compétence que son entraînement et sa connaissances des armes alliées rendait précieuse. Dès la libération, rejoignit son unité et avec elle participe au raid sur l'île Schouwen, occupée par l'ennemi. Magnifique soldat, intelligent, discipliné, connaissant à fond son métier, a toujours été un modèle pour tous,(C G à l'ordre de l'armée et concession de la M M) - Au cours d'un raid sur les côtes de France dans la nuit du 24 au 25 12 1943, mis dans l'impossibilité de regagner le bâtiment qui devait le ramener en Grande Bretagne, a rejoint les forces du maquis où sa conduite fut extrêmement brillante. Après la libération de la France, ayant rejoint son unité, a participé avec elle à l'assaut de Flessingue où il fit preuve de courage et d'initiative, CG avec palme à l'ordre de l'armée de Mer. Affectations: "E M Londres" - "Caserne Bir-Hakeim" - "1er B F M C" -

POURCELOT_Gaston

POURCELOT Gaston Emile Louis - Badge 122 - Mle: 621 FN 43 - Q/M d'un sang froid et d'un courage exemplaire. Après une brillante campagne de France, est fait prisinnier le 15 06 1940 alors qu'il servait dans un groupe de corps francs. S'évade le 02 02 1943 dans des conditions périlleuses d'un stalag en Poméranie et réussit à gagner l'Angleterre où il est volontaire pour les commandos. Porté disparu le 25 12 1943 au cours d'une opération de nuit, est parvenu à passer les lignes malgré les défenses ennemies et bien que l'alerte générale ait été donnée. A vécu de longues semaines clandestinement cherchant les moyens de regagner son unité pour y apporter des renseignements. Arrêté par la Gestapo est déporté à Buchenwald. En dépit de ses souffrances, a refusé de donner le moindre renseignement à l'ennemi. Libéré, est immédiatement rentré en contact avec les autorités françaises pour rejoindre son unité, (CG avec palme + M M) - Affectations: "N° 10 Cdos" - "N° 4 Cdos" - "1er B F M C" -

Badge_britannique

PARK - SGT -  (noyé le 25 12 1943 à Gravelines)

Badge_britannique

CHAPMAN - Matelot - (Porté disparu)

Badge_britannique

JONES - Cpl - (Porté disparu)

 

Hardtack 11

Souvenirs: Hardtack 11 - Noël 1943 - MADEC Léon, Navrault René - (Durez Bruno) 

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HARDTACK  N°  13 -

Nuit du 26/27 décembre 1943 - RAIDS à Etretat - (N° 1 French Troop, N° 10 Cdo S B S)

Départ de Newhaven - Ce raid a une importance considérable et est un exemple type de mystification, imposture, pillage, faits d'armes pratiqués dès après guerre par certains pour alimenter au cours de ces années, un nombre impressionnant de publications, périodiques et journaux. Objet du raid: Reconnaissance des falaises dans le secteur de Bénouville à l'Est d'Etretat près de la Valleuse du Curé. Le chef du raid était le capitaine Kennard (N° 12 commando) et les commandos français suivants:adjoint au chef de raid: le Lieutenant Pinelli, les commandos Lanternier, Raulin, Guillou, Allain, Lossec, Autin, ainsi qu'un "signaller britannique". Avant le départ les commandos s'étaient réunis au Ship Hôtel de Newhaven. Deux tentatives eurent lieu: ma première consacrée à la recherche d'un point de débarquement, sans succès. Le délai imposé par le commandement étant passé, l'équipe revint à Newhaven. La deuxième tentative échoua car la vedette ne put trouver le point exact de débarquement et revint à Newhaven. Ceci est confirmé par les lettres manuscrites du lieutenant Pinelli datées respectivement du 11 01 1982 et du 03 02 1982, et précisent formellement les noms de ceux qui ont vraiment participé à ces missions.

PINELLI Jean 1J_Pinelli_smallD_C_D Le 19 07 1993 à Brighton, inhumé au cimetière Ocklyge à Eastbourne (G B)

PINELLI Jean - L/T -  TROOP 1 le D Day  - Badge 02, badge bis: 343 - Mle 994 FN 40 - Brevet para polonais N° 1211 - (CG avec étoile de vermeil) - Blessé le D DAY à Colleville sur Orne -  Officier de grand allant. Pendant le débarquement du 06 06 1944, est tombé blessé en faisant franchir la plage à sa section sous un bombardement intense. Malgré sa blessure, a continué d'encourager sa section de la voix et du geste jusqu'à ce qu'elle soit passée. A montré un grand courage et un bel esprit d'abnégation - Chevalier de la LH et CG avec palme de bronze. Affectation: "Parachustistes" -

ALLAIN_30D_C_D Le 30 04 1984 Stevenage, comté de Hertfordshire (GB)

ALLAIN André - L/CPL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - Badge 21 - Mle: 2396 FN 42 et 530 CAS 42 - S'est fait remarquer par son courage et son initiative au cours du combat de rues pour la prise de Flessingue le 01 11 1944. Encerclé par l'ennemi, a réussi à se dégager et à rejoindre son unité, CG avec étoile d'argent à l'ordre de la division. Affectations: "Marine Saint Pierre " -  "Arras" - "1 er B F M C" -

GUILLOU GuillaumeD_C_D Le 19 05 1999, Plubian (Côtes d'Armor)

GUILLOU Guillaume Augustin - L/CPL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande Badge 49 -  Mle: 215 FN 43 - S'est fait remarquer par son courage et son initiative au cours du combat de rues pour la prise de Flessingue le 01 11 1944. Encerclé par l'ennemi, a réussi à se dagarer et à rejoindre son unité, CG avec étoile d'argent à l'ordre de la division. Affectation: "1er B F M C" -

LANTERNIER_2LANTERNIER_Louis_1D_C_D Le 02 041986, Salon de Provence (13), inhumé à Ouistreham

LANTERNIER Louis - S/GT -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - Badge 09 - Mle 1378 FN 40 et 4368 T 40 - (CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'arméel) - Excellent chef de sous-section. Au cours des combats de rues pour la prise de Flessingue le 01 11 1944 est entré, accompagné seulement de deux hommes dans l'hôtel des postes et y a fait une cinquantaine de prisonniers. Par la suite, sa sous-section s'étant trouvée isolée au milieu des positions allemandes, a réussi à la dégager en infligeant des pertes à l'ennemi et à rejoindre son unité. Affectations: "Courbet" - "Pdt Théodore Tissier" - " CH 42 Larmor" - "CH 41 Audierne"- CH 43 Lavandou" - "1er B F M C" -

Rollin_PaulMort_our_la_France_N__4_Cdo

ROLLIN Paul Jean Gabriel - L/CPL -  TROOP 1 le D Day - Badge 120 - Mle 492 FN 43 - (CG avec étoile de bronze) - Mortellement blessé le D DAY, devant la villa "La Rafale" à Ouistreham d'une balle en pleine tête, il avait 18 ans, décédé le 12 06 1944, Gosport (GB) - (CG avec étoile de bronze) - A été tué alors qu'il accomplissait une mission dangereuse de progression le 06 06 1944. Belle conduite au feu (Citation à l'ordre de la Division) - Affecation: "1er B F M C" -

LOSSEC_Rene___Jean__Franc_oisD_C_D Le 24 05 2008, Brest (29)

LOSSEC René Jean-François - CPL -  TROOP 1 le D Day + campagne de Hollande - (Blessé à Amfreville le 12 06 1944, retour à l'unité le 04 07 1944, blessé le 05 08 1944, à l'infirmerie, évacué le 08 08 1944) - Badge 10Mle: 423 FN 42 - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Inapte commando, débarqué du Cdo le 10 02 1945, front de Hollande, sur un hôpital anglais actuellement inconnu. Affectations: "Base chasseurs" - "1er B F M C" -

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HARDTACK  N° 14

Prévu mi-Janvier 1944, reconnaissance du secteur Berk-Plage, Merlimont Plage avec le Capitaine Trépel et 6+ hommes. Mission annulée.

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HARDTACK N° 19

Prévu mi-Janvier 1944: reconnaissance du secteur près Le Touquet, Stella plage, Pas de Calais, avec le Lieutenant Lofi et 5 commandos français - Mission annulée.

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HARDTACK  N° 21  -

RAID sur QUINEVILLE  26 et 27 Décembre -  N° 1 French Troop, N° 10 Cdo)

"Le 26 décembre, l'officier des équipages  Francis Vourch et six hommes sont débarqués à  Biville, près de Saint-Marcouf, pour tâter la  défense des plages où l'on débarquera dans six mois. L'opération réussit parfaitement, Vourch rapporte des échantillons d'armes et de pièges, il est récompensé par la Military Cross.

- (coordonnées d'un champ de mines et échantillon de barrière belge)

F_Vourch_smallD_C_D En 1987

VOURCH Françis Joseph Marie - L/T -  TROOP 8 le D Day  - Badge 05 - Mle 5608 FN 40 -  (CG avec étoile de vermeil) - Né le 06 01 1913 à Lanhonarneau (29), il grandit à Brest où son père est employé à l'arsenal. Pupille de la marine en 1926, il entre à l'école des Mousses en 1928 à l'âge de 15 ans et rejoint la spécialité d'électricien. Embarqué à bord d'une vedette rapide à Cherbourg, il rejoint l'Angleterre le 19 06 1940. Il est alors second-maître éléctricien. Il entre d'abord au service de la Royal Navy au sein de la 4ème flottille de vedettes rapides à Fowey avant de rallier les F N F L le 09 12 1940. Entre temps, il a rencontré Philippe KIEFFER à Portsmouth où il participait à la défense anti-aérienne de Juillet 1940 à Mars 1941. Embarqué sur le chasseur 106 pendant un temps, puis à nouveau sur une vedette rapide, il est l'un des premiers volontaires pour les commandos et rallie Philippe KIEFFER dont il devient le premier adjoint dès Janvier 1941, à la naissance de l'unité. Il portera le badge commando N° 5. Le 19 08 1942, c'est à liui que le pacha confie le commandement de l'ensemble du détachement de 3 groupes de commandos français prenant part au raid de Dieppe. Son groupe, le N° 1, qui doit débarquer avec les canadiens devant Dieppe ne réussira pas finalement à prendre pied. Dans la nuit du 26 au 27 Décembre 1943, il dirige le raid "hardtack 21" sur Quinéville. Son équipe opérera pendant deux heures sans être découverte, amassant quantité de renseignements sur les champs de mines, obstacles anti-chars, le courant, la pente de la plage, parvenant même à scier un morceau d'une asperge de Rommel pour en analyser le métal ainsi que de très nombreux carottages de sable. Ils venaient de découvrir et décrire le futur site d'Utah Beach où prirent pied les soldats américains le 06 06 1944. Il débarqua le 06 06 1944 à Colleville S/Orne et fit toute la campagne de Normandie. Après guerre, Francis VOURC'H reste dans la spécialité de fusilier marin et commande la compagnie de garde à Brest de 1945 à 1946, est officier en second de l'unité marine Dakar de 1947 à 1950, commande à nouveau la compagnie de garde à Brest de 1954 à 1958 puis sert à l'Etat Major de centre Europe à Fontainebleau, à la base aéronavale de Khourigba de 1958 à 1960, avant d'être affecté comme commandant en second du centre d'entraînement des réserves à Brest de 1960 à 1967. Il commande la compagnie de protection du port de Brest de 1967 à 1971, année de son départ du service actif avec le grade d'officier en chef des équipages. Francis VOURC'H s'est éteint en 1987 - Le 06 06 1944 a conduit sa section à l'attaque avec un élan magnifique, faisant preuve d'un grand courage et d'un bel esprit d'abnégation. A atteint et détruit son objectif (citation à l'ordre du corps d'armée) - Affectation: "Cdos" -

GANNAT_Marcel_1D_C_D Le 14 08 2005, Quimperlé

GANNAT Marcel - CPL -  TROOP 8 le D Day - Badge 86, badge bis: 284 - Mle 14503 FN 43 et 759 T 35  - Blessé le 05 08 1944 Bois de Bavent - (MM en 1948, LH en 2004). Né le 19 09 1919 à Quimperlé. Ecole des mousses en 1935 à bord de l'Armorique à Brest.1936, école des fusiliers à Lorient sur le Condet. 18 06 1940, embarque à bord du Lorrain où il entend l'appel du général de Gaulle et rejoint les FNFL. En 1943, effectue le stage commando et débarque le D DAY. Promu S/M au feu. Poursuit sa carrière militaire jusqu'en 1952, est rappelé en 1956 pour participer à la guerre d'Algérie. Décédé le 17 08 2005 - Volontaire pour les commando. A débarqué à Ouistreham le 06 06 1944 sous le feu intense des défenses ennemies. Est resté en ligne pendant 60 jours en participant aux durs combats défensifs et offensifs de la rive droite de l'Orne au cours desquels il a été grièvement blessé. A toujours été un bel exemple de courage et de discipline, CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée. Affectation: "1er B F M C" -

LaotLAOT_GuyMort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de Ranville

LAOT  Guy Jean André - L/CPL -  TROOP 8 le D Day - Badge 90 - Mle: 10899 FN 40 et 166 CAS 40 - (Blessé mortellement après le D DAY au retour d'une patrouille par un tir allié, la rafale l'a coupé en deux, et décédé le 25 06 1944 à Saint Gratien Calvados) - 

École des fusiliers marins, cours de BE, 204 ème session du 01 09 1981 au 01 01 1982, cours LAOT. Par décret en date du 10 12 1947 est décoré de la médaille militaire à titre posthume le matelot fusilier LAOT Guy du 1 er BFMC ( N°4 commando). Bel exemple de bravoure et d'esprit d'initiative, toujours à l'avant sans répit, bien que blessé à continué de combattre et d'accomplir les missions de liaison qui lui étaient confiées entre le 6 et le 10 juin 1944. Décédé des suites de ses blessures le 25 06 1944, cette concession comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme et étoile de vermeil. Le C/F GUYVARC'H, commandant l'école des fusiliers marins. Affectation: "1er B F M C" -

KLOPFENSTEIN_43D_C_D Le 08 03 1964, Inhumé au cimetière de Corpont, Lanester (29)

KLOPFENSTEIN Frédéric - S/GT Major -  TROOP 8 le D Day Badge 67 - Mle 4810 FN 40 - (CG avec étoile de vermeil) - Blessé le D DAY à Colleville sur Orne + campagne de Hollande - Né en Alsace en 1912 - Officier Marinier d'une bravoure téméraire. A nettoyé les postes ennemis à la tête de sa sous-section faisant de nombreux tués et capturant des prisonniers. A été blessé durant l'assaut du 06 06 1944 (Citation à l'ordre du corps d'armée) - Affectatioins: "C A M Londres" - "Théodore Tissier" - "Courbet" - "Reine des Flots" - "2 ème B F M" - "Caserne Surcouf" - "1er B F M C" - "F. du lac de Constance" -

MOALD_C_D Le 03 03 1986, Brest, inhumé à Batz (29)

MOAL Jean François - L/SGT -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande  - Badge 113 - Mle: 14511 FN 43 - Affectations: "2 ème B F M" - "1er B F M C" -

PAILLET GeorgesD_C_D Le 09 01 1955 Toulon, inhumé à Nantes (44)

PAILLET Georges - L/SGT -  Transport section le D Day + campagne de Hollande - Badge 80 - Mle: 10655 FN 40 - D'un sang froid et d'un mépris du danger exceptionnels, a entraîné avec lui sa demi-section à l'assaut à la grenade d'une position ennemie au cours des combats de la prise de Flessingue le 01 11 1944. Blessé par un éclat, a refusé de se faire évacuer, CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée. Affectations:"1er B F M" - "1er B F M C" -

MESSANOT_GD_C_D Le 12 04 1984 Fréjus

MESSANNOT Georges André Victor - SGT -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Badge 71, badge bis: 338, badge ter: 344 -  Mle: 10140 FN 42 - Military Médal  - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Sous-Officier d'un courage remarquable, plein d'initiative, toujours en avant dans les situations dangereuses. Au cours des combats pour la prise de Flessingue, s'est lancé à l'assaut d'un point de résistance ennemi accompagné seulement de deux hommes, faisant deux prisonniers et obligeant le reste des défenseurs à se replier (C G avec palme à l'ordre de l'armée de Mer) - Affectations: "2ème B F M" - "1er B F M C" -

BALLARO NoëlD_C_D Juillet 2003, Marseille

BALLARO Noël - L/CPL -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Badge : 89 - Mle: 10046 FN 41 et 11440 T 41 - A fait preuve d'une grande bravoure lors des combats de rues pour la prise de Flessingue le 01 11 1944 en se portant volontaire pour des reconnaissances dangereuses, CG avec étoile d'argent à l'ordre de la division. Affectations: "1 er B F M C" - "Hercules" - "Marine Levant" - "Caserne Surcouf" -

BASCOULERGUED C D Le 07 11 1976 à Feyt, Corrèze

BASCOURLERGUE Armand Alfred - Badge 93 - Mle: 10319 FN 42 et 6121 T 38 - Pendant que l'équipe de Smith prenait pied aux environs de Saint Valéry en Caux, les hommes du Lieutenant Francis VOURC'H accostaient sur une plage de la presqu'île du Cotentin, à Quinéville. L'opération "Hardtrack 21" devait conduire les commandos dans une mission de reconnaissance de cette zone placée au coeur des travaux de fortification de l'organisation Todt. La mission dévolue à ces hommes est la collecte d'une mine, de barbelés et d'échantillons de terre, de sable et de boue, ainsi que la reconnaissance d'un obstacle anti-char. Depuis presque 4 ans, Quineville et le secteur de cette zone interdite sont occupés par les allemands. Depuis presque 4 ans les occupants sont entrés dans une routine. Ils contrôlent les plages avec les mêmes patrouilles, les mêmes horaires, les mêmes parcours. Francis VOURC'H connaît un peu la région pour y avoir été affecté et s'y être marié avant la guerre. Pour ce raid il a dû choisir 8 hommes parmi de nombreux volontaires. KLOPFESTEIN est alsacien et parle allemand, il sera son conseiller. Trois Q/M, MOAL, PAILLET et MESSANOT assurent l'encadrement des 4 autres matelots: GANAT, LAOT, BASCOULERGUE et BALLARO. En fin d'après-midi, ce 26 Décembre, tous ces hommes sont acheminés au poste de commandement du "Spécial Boating Section" à Newhaven pour embarquer sur la vedette rapide. Quelques heures plus tard, peu avant minuit, la M T B lance un doris au large de la côte, à deux miles, avec à son bord deux "coxwain" commandos S B S anglais. Y prennent place 6 français. La côte est atteinte par une mer calme, une nuit sans lune. Deux groupes sont alors constitués. KLOPFESTEIN et deux camarades ramassent du sable et du gravier auusitôt mis dans des sacs imperméables. L'autre groupe, celui de VOURC'H, cherche et trouve un des obstacles anti-barges et anti-chars, ,obstacles en acier qui intéressent particulièrement les responsables des opérations combinées. Entre deux points fortifiés distants de 200 mètres chacun, VOURC'H commence à découper un morceau de métal pour le ramener. A l'aide d'une scie spéciale, le travail dure près de 30 minutes. Des aboiements de chiens suivis de rapides balayages de faisceaux lumineux sur la plage inquiètent un temps les commandos qui se sont rapidement aplatis sur le sable. L'alerte passée, les commandos reprennent leur travail. Ils viennent de découvrir qu'ils ont pris pied non pas à Quinéville, mais un peu plus au Nord, sur la plage de Lestre entre ces deux points fortifiés que sont la vieille redoute près de l'estuaitre de la Sinope et le fort de la "Maison rouge", poste de commandement du secteur. Vers 1 h 30, les deux groupes ont fini leur mission et se retrouvent grâce à leurs "Walky-Talkie". Une mine "S" a été prélevée, les échantillons de sable et de gravier ont été prélavés et mis dans des sacs étanches, des croquis des blockhaus et des départs de sentiers ont été sommairement dessinés après avoir été reconnus. Le doris a été appelé. Les hommes se sont avancés dans l'eau glaciale jusqu'à la ceinture pour aller à sa rencontre. Le voilà qui arrive. Les 6 commandos montent à bord et prennent le chemin de la M T B. Le groupe rentre plus tôt que prévu, la mission a été parfaitement réalisée, il est 2 heures du matin. Tous les échantillons ramenés à l'issue de ce raid sont analysés avec attention. VOURC'H ignore deux choses à cette époque: tout d'abord que le lieu sur lequel il a pris pied, sera codé plus tard "Utah Beach" pour accueillir dès le 6 Juin au matin les G I de la 1ère division américaine. Ensuite VOURC'H ignore que les plans d' Overlord prévoient l'établissement, en ce point précis du raid, à proximité "dUtah Beach" et de l'estuaire de la Sinope, d'un premier port de débarquement destiné aux renforts en hommes et en matériel pour les troupes américaines débarquées, et cela dès le 9 Juin 1944, 3 jours après le D DAY. On verra que, Quinéville n'étant libérée que le 14 Juin, le projet ne put être mis en forme.

Rejoint le Cdo en Normandie + campagne de Hollande - Démobilisé il rengage aux Cdos paras, puis le 5 ème B C P et le 1 er B C P en Indochine. Au B P C et le 3 ème R I A en Algérie - Affectations: "2 ème B F M" - "Caserne Surcouf" - "1 er B F M C" - Rengagé 3 ans le 05 01 1951 à la 1° 1/2 Brigade Commandos Paras -

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IMG 69/10 - M T B  - Vedette rapide transportant les commandos pour leurs raids

 

Le temps des raids 

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9000 hommes passeront aux opérations combinées et près de 300 opérations offensives ou de reconnaissance seront exécutées entre 1940 et 1945 par différents commandos de différentes nationalités.Les français furent près de 400 à être certifiés commando, beaucoup ne firent qu'un petit bout de chemin et rejoignirent les paras ou le BCRA parce que le combat ne venait pas assez vite.

- Cdo 3 et 4 , raid voctorieux aux îles Lofoten - Lay Force en Egypte - Raid sur Wagso - Débarquement au Spitzberg - Dieppe - Saint Nazaire - Bruneval - Bordeaux - Afrique du Nord - Madagascar - Birmanie - Sicile -  Des Cdos norvégiens gagnent la bataille de l'eau lourde - Des belges iront en Yougoslavie - Les polonais conquèreront Monte Cassino - Un groupe des combined Ops ira en mer Noire instruire les russes.

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HARDTACK N° 23, nuit du 27/28 12 1943 - (N° 1 French Troop, N° 10 Cdo)

Départ prévu de Douvres, reconnaissance du secteur de Bray les Dunes (entre Dunkerque et De Panne), groupe composé du Capitaine Kieffer et 5 commandos français. Le débarquement n'eut pas lieu, la M T B s'étant échouée sur un ban de sable.

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HARTDTACK  N°  24

Prévu mi-Janvier 1944, reconnaissance du secteur Vareville-La Madeleine (Manche), ce secteur fut ultérieurement désigné "Utah Beach" dans l'opération Overlord. Lieutenant Guy Vourc'h et 6 commandos français ( pour des raisons de sécurité, cette opération fut annulée par le commandement suprême des forces alliées

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HARDTACK N° 26 -

Raid sur Middelkeke Bains, nuit du 20 au 21 01 1944 

 Départ prévu de Douvres, reconnaissance du secteur de Middelkerke près d'Ostende en Belgique. Au moment de toucher terre le canot fut repéré par un bateau de défense côtière, ils purent rejoindre la MTB. Il paraît utile de préciser que, lors de ce raid, le commando Grispin était âgé de 18 ans 1/2 et le plus jeune combattant des forces alliées à avoir exécuté, avant le débarquement du 6 Juin, une mission en territoire occupé par l'ennemi. Il n'est pas d'exemple analogue dans les forces alliées, qu'elles fussent américaines (OSS), britanniques (Spécial Intelligence) ou françaises (BCRA). Ce raid est écrit en détail dans le livre des missions des commandos publié en Grande Bretagne par les éditions Léo Cooper-Ian Dear, livre réalisé sous le contrôle des officiers supérieurs ayant assumé un commandement dans les commandos. Le nom du commando Grispin figure à plusieurs reprises.Ce livre explique, de façon concise, noms à l'appui, les missions exécutées, ainsi que les dangers auxquels les commandos étaient confrontés - Le journal des combattants - Grispin Félix

chausse_paul_1D_C_D Le 04 05 2005 à l'Aigle (Orne), cendres dispersée au large de Ouistreham

CHAUSSE Paul - S/GT Major -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande  - Badge 65 - chef de raid - Mle 10804 FN 40 et 1557 C 32 - Commandeur de la LH, Compagnon de la libération, CG 3 citations, CVM 2 citaions, CG Belgium, Chevalier de l'ordre de Léopold, Belgium, Fusco et D B F M (1953/56)

22 Janvier 1915, naissance de Paul CHAUSSE à Chanteloup (50), son père était garde Républicain, puis garde champêtre. En Septembre 1932, il s'engage pour 5 ans  dans les fusiliers marins. Retourné à la vie civile,, il est ensuite auxiliaire de contrôle puis contrôleur adjoint au service des fabrications dans l'industrie, administration dépendant du ministère de la guerre, dans la région d'Evreux. Affecté spécial, Paul CHAUSSE est mobilisé sur sa demande en Novembre 1939 et sert, jusqu'en Avril 1940, comme Q/M fusilier sur le patrouilleur "Léoville". Il participe à des escortes de convois entre Brest et Casablanca. Il embarque ensuite à bord du H 79 "Léopold Néra", chalutier belge réquisitionné pour servir à l'évacuation des réfugiés des ports de la Manche. Sous les ordres du C/C ORTOLI qui commande la petite flottille de chalutiers, il quitte Brest pour l'Angleterre où il débarque à Plymouth en Juin 1940. Paul CHAUSSE signe un engagement dans les F N F L le 19 07 1940 à Londres et rejoint le 2ème bataillon de fusiliers marins. Sous les ordres du L/V  THULOT, il est chargé de l'instruction des recrues. Il quitte l'Angletterre avec son unité en Octobre 1940, rejoint l'A E F où il est affecté à la surveillance des côtes du Cameroun, du Gabon puis du Moyen Congo. De Janvier 1943 à Avril 1943 il est chargé avec son unité de la surveillance des côtes de Syrie et du Liban et de l'instruction des recrues comme S/M puis Maître fusilier. En Mai 1943, il choisit d'intégrer le 1er B F M C où il arrive le 17 06 1943 après son stage de commando à Achnacarry. Il est alors Premier-Maître et participe au raid de sondage Hardtack 26 sur Middelkerke dans la nuit du 20 au 21 Janvier 1944. Paul CHAUSSE débarque en Normandie le 06 06 1944 à la tête d'une sous-section de la Troop 8 du 1er B F M C. Il se distingue ensuite le 17 08 1944 en conduisant avec sa section l'attaque à la baïonnette de la "ferme de l'Epine", contre une unité allemande d'arrière-garde. Il se signale ensuite dans des opérations défensives et des patrouilles jusqu'en Septembre. Après une période de repos en Angleterre avec son unité, il prend une part active à la prise du port de Flessingue en Hollande en Novembre 1944. Conduisant sa section à l'assaut d'une position ennemie fermement défendue, il inflige aux allemands de sérieuses pertes et fait de nombreux prisonniers. Il participe à toute la campagne qui suit jusqu'à la capitulation allemande le 08 05 1945. Le 17 11 1945, le général De GAULLE l'élève au rang de Compagnon de la Libération. Il sera l'un des seuls commandos du 1er B F M C avec Philippe KIEFFER, Alexandre LOFI et René NAUROIS à recevor cette distinction. Il termine la guerre comme officier des équipages de la flotte de 2ème classe. Promu officier des équipages de la flotte de 1ère classe en 1953, Paul CHAUSSE est rappelé en Algérie à la D B F M de Nemours et est en poste à Bab-El-Assa près de Marnia en Algérie de Mai à Décembre 1956. Dans le civil, il est agent de maîtrise puis cadre et enfin chef du personnel, d'avril 1947 à Mars 1976 au sein de la société Dubonnet-Cinzano. Commandeur de la L H, croix de guerre 39/45 avec 3 citations, croix de la valeur militaire avec 2 citations, croix du combattant 39/45, médaille des services volontaires dans la France Libre, médaille commémorative 39/45, croix de guerre belge et chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique, compagnon de la libération. Officier Marinier de valeur. Adjoint au chef de section, a montré un grand esprit d'initiative et de courage durant les différentes missions qui lui avaient été confiées lors de l'attaque, lors de la progression et en position défensive entre le 06 06  et le 12 06 1944. A été un bel exemple pour les hommes de sa section (Citation à l'ordre du corps d'armée) - Lors des combats pour la prise de Flessingue, le 01 11 1944, a fait preuve d'une bravoure exceptionnelle. S'est particulièrement distingué au cours de l'assaut contre une position ennemie fortement défendue, en faisant très habilement progresser sa section et en obtenant finalement avec l'aide d'une autre section, la reddition de 3 officiers ennemis et 53 hommes (CG avec palme à l'ordre de l'armée de Mer) - Affectations: " 2ème B F M" - "1 er B F M C" -

CABELLAN JeanD C D Le 02 08 1950 Paris, inhumé à Fouesnant (29)

CABELLAN Jean Louis François - CPL -  TROOP 1 le D Day - Badge 17 - Mle 428 FN 42 et 125 CAS 34 - (CG avec étoile d'argent ) l'ordre de la division) - Affectations: "Cdos" - "Maison de repos Beaconsfield" - "Caserne Bir-Hakeim" -

Chauvet_maurice_1D_C_D Le 21 05 2010, Paris, Inhumé à Versailles

CHAUVET Maurice - CPL -  Headquarters le D Day, blessé le 10 Juin, redébarque le 07 08 1944 - Badge 119 - Mle 538 FN 43 et 1154 T 39 - (CG avec étoile d'argent et d'argent à l'ordre de la division) - Affectations: "Cdos" - "Caserne Bir-Hakeim" -

LE RESTED_C_D Le 04 09 1989, Concarneau

LE RESTE Pierre Charles Alphonse - L/CPL -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Badge 85, badge bis: 206 - Mle: 10435 FN 43 et 690 B 39 - Toujours volontaire pour les missions dangereuses. Peu après le débarquement des commandos dans le port de Flessingue le 01 11 1944, a effectué seul avec son chef de section une reconnaissance sur l'arsenal de la ville qui a permis d'avoir le contrôle d'une position clé dans la défense de l'ennemi, CG avec étoile d'argent à l'ordre de la division. Affectation: "1 er B F M C" -

LOGEAIS_MD_C_D Le 14 11 1988,Astugue

LOGEAIS Michel Emmanuel - SGT -  TROOP 8 le D Day - Badge 69 - Mle: 10838 FN 40 - Affectation: "1 er B F M C" -

NASSAU DE WARIGNY HenryNassau de Warigny - 1939D_C_D Le 23 12 1971, Lima (Pérou), inhumé au cimetière de Louisiana Pike County (Pike), Missouri, U S A

KINET Henry, Robert, Lawrence alias: NASSAU DE WARIGNY Henry - SGT -  Transport section le D Day + campagne de Hollande: Flessingue: 01 11 1944 - Badge 27 - Mle: 433 FN 42 - Citoyen américain surnommé "Pull trou" - Affectation: "Cdos" -

REIFERS_2D_C_D Le 21 08 1993 à Bruxelles,inhumé à Useldange, (Grand Duché de Luxembourg)

 REIFFERS Jean- Marie - L/CPL - TROOP 8 le D Day - Badge 116, badge bis:332 - Mle 10001 FN 43 - (CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée) - (Luxembourgeois) - Blessé le D DAY à Colleville sur Orne  - Affectation: "Cdos" -

ROUGIER MariusROUGIER_34D_C_D En Décembre 1983, Tours (37)

ROUGIER Marius - L/CPL - TROOP 8 le D Day - Badge 108 - Mle: 543 FN 43 et 1383 R 37 - Blessé en Normandie - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Affectation: "1er B F M C" -

Badge_britannique

WOODING -  (Radio anglais)

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HARDTAC  N° 27

Prévu mi-Janvier 1944, reconnaissance du secteur de Morsalines ( la belle croix, Manche) près de St Waast la Hougue, avec le Lieutenant britannique Smith et 6 commandos français. Pour des raisons de sécurité cette opération fut annulée par le commmandement suprême des forces alliées.

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HARDTACK N° 28

RAID sur JERSEY 25 et 26 Décembre  1943 - Equipe du Capitaine Ayton - (N° 8 French Troop, N° 10 Cdo, N° 12 Cdo)

Nuit du 25/26 Décembre 1943, départ de Dartmouth, reconnaissance du secteur près de Petit Port (N/E de la côte de Jersey. Chef de raid: le Capitaine britannique A.P Ayton (Spécial Boat Section) et les commandos français: Lieutenant Hulot, Roger Ducasse, Eugène Guinebault, Joseph Hourçourigaray, Jean Létang, Robert Roux. Le débarquement eut lieu dans une petite baie sur le côté Est de la forte garnison de l'île de Jersey. Après être arrivés au sommet de la falaise, le Lieutenant Hulot s'enfonça à l'intérieur des terres pour reconnaître les lieux. Il prit contact avec un fermier local et obtint des renseignements sur les dispositifs ennemis. Le groupe prit des échantillons de barbelés et autres indices. En retournant vers le canot, le groupe fut pris sous le feu ennemi blessant gravement le Capitaine Ayton. Le Lieutenant Hulot pris le commandement et assura le réembarquement rapide portant le Capitaine Ayton mortellement blessé et qui mourut avant d'arriver à l'hôpital de Dartmouth. Grâce au Lieutenant Hulot, ce fut la seule perte. (Le journal des combattants - Grinspin Félix)

Autre récit: A la base de Dartmouth, une vedette rapide de la Royal Navy vient de rentrer au port, il est 7 h30. A son bord des commandos de retour de raid. Parmi eux des français et un anglais, leur chef. Sérieusement blessé, ce dernier à peine débarqué est aussitôt pris en charge et emmenené à l'hôpital. Les commandos HOUCOURIGARAY, ROUX, LETANG, LE HALPER et l'Aspirant HULOT rendent un dernier hommage à leur chef, le Capitaine A.P. AYTON. La veille ce groupe quittait la même base de Dartmouth à bord de la M T B 322 vers l'objectif qu'on leur avait assigné: l'île de Jersey. Le Capitaine Ayton du S B S connaît parfaitement le secteur. Le débarquement est prévu au Nord-Esr de l'île à Petit Port Trinity, une crique permettant l'incursion d'une équipe de raid. Aprè une approche sans encombre mamgré les difficultés du secteur, la mise à terre des commandos s'effectue vers 22 h 30 dans une nuit sans lune. Robert SAERENS a dû rester à bord de la vedette. Prévu initialement dans l'équipe de raid qui débarquerait à terre, il a insisté auprès de HULOT pour embarquer à bord. HULOT avait en effet renoncé à SAERENS, coiffé au dernier moment dans le commandement des opérations par l'officier britannique AYTON. HULOT décide d'emmener SAERENS à ses côtés dans un rôle de suppléant en cas de défaillance. Aussitôt débarqué, le groupe entame l'escalade de la faille qui l'amène au sommet du plateau tandis que GUILCHER reste à bord du doris. Devant le groupe HULOT, des champs de mines, des réseaux de barbelés. Des panneaux "Achtung Minen" trahissent la réalité du terrain: deux équipes sont constituées, HULOT emmeène deux hommes avec lui tandis que AYTON patrouille avec un autre français. L'objectif est de prendre contact avec des civils pour obtenir le maximum de renseignements sur l'occupant et sur le système défensif qu'il a mis en place. Le Lieutenant HULOT se dirige vers l'intérieur pour reconnaître la région. Le groupe tombe radidement sur une ferme, tandis que ses 2 autres camarades restent en couverture, HULOT décide d'aller à la rencontre de ses habitants. Les braves paysans qu'il découvre répondent à toutes ses questions concernant les troupes d'occupation, les onjectifs, leur moral, les heures des patrouilles, les chemins empruntés, les positions défensives, les champs de mines... A l'extérieur, embusqués et prêts à faire feu, LETANG, ROUX et HOURCOURIGARAY attendent le retour de leur chef. Satisfait des renseignements qu'il a obtenu, HULOT retrouve ses hommes dans la cour de la ferme et poart à la rencontre de l'autre patrouille. Le regrouppement s'effectue sans dommage, la mission touchant à sa fin, les commandos prennet le chemin du retour.Le doris les attend dans la crique, il leur reste 100 mètres à parcourir avant d'entamer leur descente. Tout à coup une explosion retentit, un homme vient de marcher sur une mine, le Capitaine AYTON est à terre gravement atteint. Une fusée éclairante vient d'être lancée par les allemands et éclaire maintenant le ciel comme en plein jour, du blockhaus, des armes automatiques ouvrent le feu. Pendant que LE HALPER et HOOURCOURIGAY protègent leur arrière, HULOT entame la descente de la falaise avec AYTON et ROUX. Les 2 commandos restés au somment ont maintenant décroché et rejoignent le reste du groupe à bord du doris. Joseph HOURCOURIGARAY se souvient du retour de l'opération: " Au retour nous ne le trouvions pas (le doris), il; avait changé de place en raison, soit de l'état du temps, soit du risque d'être vu. Il y avait un phare avec son faisceau tournant, ou encore a-t-il été mieux se planquer après les explosions de mines. Sans doute alertés les boches ont envoyé une patrouille et tité des rafales, des chiens ont gueulé. Je me souviens de HULOT m'ayant dit "nous sommes repérés" et nous avons camouflé le corps du Capitaine AYTON. Aux aguets noius avons attendu, laissant le mourant, était-il déjà mort ? Nous avons continué. Sauf erreur il y eut trois explosions de mines ou grenades et plusieurs rafales courtes tirées par les boches qui se doutaient d'une présence insolite sur leur île, mais ne savaient pas où exactement... J'ai moi-même aidé à charger le corps de AYTON sur les épaules d'un anglais et aussi HULOT. Avec ROUX et LETANG, nous étions l'escorte du convoi funèbre. Quelques difficultés dans les rochers et falaises, 2 à 3 coups de lampe torche et nous avons enfin retrouvé le doris". A aucun moment les allemands ne sont sortis de leur casemate. Le doris file maintenant vers la M T B. Malgré toute la bonne volonté des marins et des médecins du bord, malgré tout le courage de HULOT et de ses hommes, le Capitaine AYTON décédera à l'hôpital de DARTMOUTH.

AYTON

AYTON - Cne - (Anglais) -  (Blessé mortellement)

HulotMort_pour_la_France_Indochine

HULOT Léopold Hyacinthe - 2 d L/T -  TROOP 8 le D Day - Badge 64 - Mle 54759 Terre -  (CG avec étoile de vermeil) - Blessé le D DAY, évacué le 12 Juin, rejoint son unité le 07 08 1944, évacué malade le 09 08 1944, rejoint son unité le 15 08 1944, tué en Indochine le 27 09 1948 à Non Het (Laos), inhumé au cimetière militaire de Sainte Anne d'Auray.

École des fusiliers marins, cours du BE 175 ème session du 01 01 1976 au 01 05 1976, cours  HULOT. Citation à l'ordre de la légion d'honneur décernée au lieutenant HULOT Léopold du 1 er BFMC. Jeune officier animé d'une foi profonde et d'un grand esprit d'abnégation. A rejoint l'Angleterre en 1941 après un internement de 7 mois dans les prisons espagnoles au camp de Miranda. Volontaire, a suivi le cours d'officier pour regagner le bataillon de commandos. A participé à des raids de sondage sur les côtes de France avant le débarquement. Le 06 06 1944 a débarqué avec les premières troupes d'assaut à Ouistreham, sérieusement blessé a refusé d'être évacué et a continué le combat en donnant à ses hommes un exemple de grand courage. A participé ultérieurement brillamment à plusieurs engagements, à des raids sur les îles hollandaises, montrant dans les moments les plus difficiles de grandes qualités de bravoure et de sang froid. A été deux fois cité à l'ordre de l'armée de mer et est titulaire de plusieurs distinctions britanniques. Le lieutenant HULOT est mort des suites de ses blessures le 27 09 1948 à Non Het ( Indochine) alors qu'il continuait à servir la France au 5 ème bataillon de chasseurs laotiens. PCC le C/F HELIES commandant l'école des fusiliers marins. Au cours d'une reconnaissance de positions fortifiées ennemies, a pris le commandement du groupe franco-britannique dont il était second après que son chef eût été gravement blessé, l'a ramené et a achevé sa mission dans des conditions trè difficiles, CG avec étoile de bronze à l'ordre du régiment - Le 06 06 1944 a conduit sa section à l'attaque avec un élan magnifique, faisant preuve d'un grand courage et d'un bel esprit d'abnégation. A atteint et détruit son objectif (Citation à l'ordre du corps d'armée) - Affectation: "1er B F M C" -

Hour_ourigarayHOURCOURIGARAY Joseph 2DécédésLe 12 04 2008, Aramitz (64)

HOURCOURIGARAY Joseph Julien - SGT -  TROOP 8 le D Day - Badge 114, badge bis: 355 - Mle  3712 FN 40  et 1318 R 37- (CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée) - Blessé le D DAY à Ouistreham et blessé par accident le 19 08 1944 - Né le 23 03 1921, décédé le 12 04 2008 - Il assistait rarement aux cérémonies en Normandie, ( 5 fois en 60 ans) . Dans son village des pyrénées personne ne semblait savoir qu'il avait été commando et d'ailleurs il ne s'en vantait jamais. Il a été blessé atteint d'une balle dans le dos sur la route entre Saint Aubin d'Arquenay et Bénouville le D DAY  en milieu de journée, évacué le même jour et soigné en Angleterre. Est revenu en Normandie avec le gros des renforts le 17 08 1944 devant le " bois de Bavant " avant d'être blessé une 2 ème fois par un sniper à Briqueville à la sortie du bois. Il est rapatrié une nouvelle fois et réintègre ultérieurement les commandos qui sont parvenus au lac de Constance en Avril 1945. Affectations: "Bouclier" - "Aconit" - "1er B F M C" -

le_halperD_C_D Le 23 01 1981 Saint Cloud

LE HALPER Louis Marie - Mle: 10679 FN 40 et 1409 L 30 - Affectations: "1er B F M" - "2 ème B F M" - "1er B F M C" -

MessanotD_C_D Le 12 04 1984,Fréjus

MESSANNOT Georges André Victor - L/CPL -  TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Badge 71, badge bis: 338, badge ter: 344 - Mle 10410 FN 42 - (Military Médal) - Affectations: "2 ème B F M" - "1er B F M C" -

roux_robert_1D_C_D Le 14 05 2000, Meaux (77)

ROUX Robert Marcel - CPL -  Transport section le D Day + campagne de Hollande - Badge 81, badge bis: 231, badge ter: 209 - Mle 10453 FN 43 et 6003 T 38 - ( CG avec étoile d'argent à l'oprdre de la division) - blessé le 10 06 1944  - Affectations: "2 ème B F M" - "1er B F M C" -

LETANG Jean 1LETANG_JMort_our_la_France_N__4_Cdo

LETANG Jean Charles - CPL -  TROOP 8 le D Day  - Badge 105 - Mle: 10870 FN 40 et 327 CAS 40 - Tué le 06 06 1944 aux abords du château de Ouistreham à Hermanville, une balle a fait sauter les grenades qui étaient sur son ceinturon - Affectations: "2 ème B F M" - "Caserne Surcouf" - "1er B F M C" -

DUCASSE_RogerD_C_D 15 12 1979 Bruges (Gironde), inhumé à Illat (Gironde)

DUCASSE Roger Jean - TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Badge: 232 - Mle: 728 FN 40 et 500 R 38 - Sous-Officier d'un sang froid remarquable, toujours en tête de son groupe dans les moments les plus dangereux, n'hésitant pas à s'exposer pour permettre de localiser la position de l'ennemi. A fait l'admiration de tous au cours des combats du bois de bavent le 26 07 1944 et de Flessingue le 01 11 1944. (CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée). Affectations: "Melpomène" - "La Combattante" - "Caserne Bir- Hakeim" - "1 er B F M C" -

SAERENS_Robert_1D_C_D Le 21 01 2009, Hennebont 56, inhumé au cimetière de Kerletu, Lorient 56 - N° acte de décès: 20

SAERENS Robert Henri - SGT -  K GUN TROOP le D Day + campagne de Hollande - Badge: 72 - Mle: 10828 FN 40 et 1660 C 36 - (en recueil sur le M T B) - Sous-Officier remarquable, méprisant le danger a, par son allant et son courage contribué au succès des opérations. Volontaire pour toute reconnaissance dangereuse, toujours au premier rang pour l'assaut. A suscité l'admiration de tous au cours des combats de Flessingue le 01 11 1944, CG avec étoile de vermeil à l'ordre du corps d'armée - Officier-Marinier adjoint au chef d'une section de fusiliers-commandos . A pris le commandement de la section après que son officier eut été blessé. A montré lors du débarquement du 06 06 1944 sur les côtes de Normandie un grand esprit d'initiative. A mené avec succès sa section à l'assaut de positions fortifiées ennemies faisant de nombreux prisonniers. Dans les jours qui suivirent lors des opérations défensives sur la rive droite de l'Orne a repoussé avec succès de très violentes contre-attaques ennemies faisant preuve des plus hautes qualités militaires. Lors de la prise de l'île de Walcheren en Hollande a réussi sous le feu de l'ennemi une progression particulièrement dangereuse. A toujours été un exemple pour le Bataillon, (C G avec palme + concession de la M M) - A montré un élan magnifique au moment de l'attaque du 06 06 1944 et a fortement aidé à la réussite de la mission qui avait été confiée à sa section (Citation à l'ordre du Bâtiment) - Affectations: "2 ème B F M" - "1er B F M C" -

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 HARDTRACK  N° 36

Opération Prémium

RAID sur WASSENAAR (Hollande), nuits du 24/25 et 27/28 Février 1944 - N° 8 French Troop et N° 10 Cdo (Reconnaissance and capture prisoners)

Schweningen ( Hollande), nuit du 27 au 28 02 1944

Code Hardtack N° 36  Wassenaar près de Scheveningen, Hollande. Départ de Great Yarmouth, nuit du 24/25 Février 1944, à bord de la M T B N° 682 commandée par le Lieutenant de la Marine anglaise BEYNON. Arrivés à environ 10 miles de la côte hollandaise les instruments de repérage tombèrent en panne, la vedette rebroussa chemin. Départ de Great Yarmouth, nuit de 27/28 Février 1944, même vedette, même commandement. Départ à 16 H, les conditions météo étaient parfaites, mer calme, quelques flocons de neige. L'arrivée au point de débarquement eut lieu avec deux heures de retard, d'une part parce que à nouveau le système de guidage se montra défaillant, et, d'autre part, la M T B rencontra un convoi ennemi contraignant la vedette à l'immobilité jusqu'à ce que tout danger fut écarté. A 0H30 la M T B stoppa à environ 600 mètres de la plage, dépose le canot à la mer, lequel canot remorquait un dinghy en caoutchouc qui devait servir à la phase finale du débarquement. Dix minutes plus tard, des fusées éclairantes furent lancées et tombèrent sur la plage entre deux points fortifiés situés à environ 3000 mètres l'un de l'autre. Dès le débarquement des fusées vert-rouge partirent du point fortifié Nord, suivies par des fusées blanches parties du point fortifié Sud, éclairant les dunes de 6 mètres de hauteur. L'équipe s'attendait à essuyer le feu de l'ennemi, mais rien ne se produisit. Pendant près de 3/4 d'heure, des voix paraissant être des vociférations se firent entendre et des va-et-vient de torches furent aperçus. Les fusées partaient sans discontinuer et cessèrent vers 4H45. La nuit noire empêchait de voir ce qui se passait. Plus un bruit, pas un coup de feu, le silence le plus total. À 5 heures, il était trop tard pour entreprenbdre des recherches. BOUGRAIN, GRISPIN, les deux "signallers": SAYERS et FARR, GROSSI et l'équipe de la M T B repartirent pour l'Angleterre. La routine normale voulait que le lendemain la M T B revint sur les lieux pour récupérer, éventuellement, les commandos, mais le commandant de la flotille également responsable de la M T B 682, BRADFORD, reçut l'ordre de Londres de ne pas retourner sur les lieux. Plus tard un rapport des autorités allemandes fut découvert, indiquant que dans la matinée du 29 02 1944, vers 2 H 30, les allemands, d'un point fortifié,  entendirent des appels venant de la mer. Toujours d'après ce rapport, les allemands trouvèrent dans le dinghy, trois corps, un quatrième corps fut retrouvé sur la grève, apparemment amené par les vagues, non loin de Wassenaar, celui du Capitaine TREPEL. Le gardien du cimetière confirma que les corps n'avaient pas été enterrés au même endroit. Ce qui fut trouvé dans le dinghy, paraît-il, ce fut une liste des 9 commandos français. Les allemands conclurent qu'il s'agissait de 9 canadiens français ayant pris part au raid. Le fait qu'ils aient été enterrés avec l'indication "aviateurs alliés inconnus" laisse à penser que le rapport a été volontairement "allégé" et ce, d'autant plus qu'un laps de temps anormalement long subsiste. Il paraît probable que les commandos ont été exécutés sans trace de balle, mais probablement pas par ceux qui les avaient trouvés. Le rapport des autorités allemandes ne concorde pas avec celui des autorités civiles, qui indiquent avoir tenté de réanimer les 3 corps trouvés dans le dinghy (on ne réanime pas les cadavres). Or, ce dinghy flottait à la dérive et a été découvert par les allemands le 29 Février à 2 H30 du matin, soit 18 heures après le départ de la M T B, il tombe sous le sens que ce dinghy ne pouvait passer inaperçu de l'ennemi pendant tout ce temps. Il est probable que le dinghy ait été laissé à la dérive, les allemands sachant que, habituellement, une M T B viendrait tenter de récupérer les commandos. Toutes ces informations non crédibles proviennent; page 56 du rapport du Uberbefehlshaber West, et du rapport des agents de police BRUNS et HEINSBROCK qui reçurent l'ordre de l'adjudant-chef HELMS appartenant à la garnison allemande du port de Scheveningen, de se rendre avec leur voiture à la place de Wassenaar pour y charger les 4 corps: CABANELLA, RIVIERE, GUY, et le 4 ème cadavre rejeté par la mer: HAGNÉRÉ.

 à la “Borne 91″ sur la plage de Wassenaar, un monument rappelle  leur sacrifice.

Cette opération fut une des plus tragiques de l'histoire des commandos français. Les seuls survivants furent: BONGRAIN, GROSSI qui, après cette opération quitta l'unité et GRISPIN. Cette opération avait été autorisée par le commandement suprême des forces alliées à la demande du "Spécial Intelligence Service" et du S O E. Grâce aux archives de Kew (Grande Bretagne) exhumées par le Colonel Dawson en Juillet 1985 et communiquées par ce dernier au commando GRISPIN, cette opération était considérée comme étant d'une considérable importance. En effet, des agents déposés en Hollande au moyen de petits avions Lysander travaillaient avec la résistance hollandaise. Sans entrer dans les détails, à un certain moment, les pertes en Lysander étant trop élevées, les agents envoyés ne donnant plus signe de vie, les communications avec la résistance furent interrompues. Le but de la mission était donc d'explorer les possibilités d'envois d'agents s'infiltrant de la plage à l'intérieur des terres, jusqu'à Aankver Canal sans être aperçu par l'ennemi et rétablir les communications avec la résistance hollandaise. Ce raid avait été préparé avec une minutie extraordinaire, certaines instructions avaient été communiquées verbalement, les temps de progression étaient minutés. Un détecteur de mines avait été emporté ainsi que des bandes blanches de repérage pour le retour avec instructions de les ramener afin de ne pas laisser de traces. Le Capitaine TREPEL avait été muni d'un pistolet silencieux. Afin de ne pas éveiller l'attention des allemands l'équipe avait abandonné l'uniforme de commando et avait revêtu la tenue de marin car la base de départ était Great Yarmouth, base navale située sur la côte Est de l'Angleterre. Avant la mission le commando CABANELLA (exécuté par l'ennemi) et le commando GRISPIN se firent photographier en tenue de marin. Cette photo figure à la page 118 du livre des missions, publié en Grande Bretagne en Novembre 1987 par Ian Dear - éditions Léo Cooper, Londres. La participation à cette mission du commando GRISPIN figure dans un document de l'époque classé "très secret" daté du 08 03 1944 - Londres, note du Lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer adressée au chef d'Etat-Major des forces navales en Grande Bretagne, note contresignée par le Cdt A.LOFI, adjoint de Kieffer. Le rapport de cette mission a été envoyé par le Colonel DAWSON au Cdo GRISPIN sous enveloppe datée du 09 07 1985 et portant les mentions manuscrites suivantes rédigées par le Colonel DAWSON: "manuscript notes on opérations Premium 27/28 Février 1944, Wassenaar public record office file -DEF/2/520. Ces notes contiennent les instructions secrètes de cette opération, et indiquent, laconiquement: "Que l'enquête sur les conditions de disparition de l'équipe TRÉPEL fut effectuée le 11 07 1945 par le Major M.A. BELLVILLE et est référencée sous le N° 548/20/G (0) dans les archives de Kew, sous le titre: "opération Premium". Une enquête fut menée avec le Lieutenant HULOT dans différentes prisons, notamment celle de Rotterdam où des responsables S S furent interrogés. La chemise du dossier est là, mais le rapport du Major BELLVILLE à disparu. Cependant, les documents de l'époque, établis par le directeur de la Division des opérations combinées (DDOC) et par le commandant en chef des opérations combinées donnent tous les détails sur la p^réparation de cette mission, les tâches réparties, le minutage de l'action, etc... Le secret de l'opération avait été bien gardé jusqu'en 1981. Les participants à cette mission: TRÉPEL, HAGNÉRÉ, GUY, DEVILLERS, CABANELLA, RIVIERE, GROSSI, BOUGRAIN, GRISPIN. (Le journal des combattants - Félix Grispin)

trepelMort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de Kapell (Hollande)

TREPEL Charles 11

TREPEL Charles - C/ne -  Badge  08 - Mle: 54454 Terre - Brevet para anglais (N° 10 Cdo) -  (Tué et disparu le 28 02 1944 à Wassenaar  (Hollande) -

École des fusiliers marins, cours du BE, session du 30 05 1988 au 31 10 1988, cours TREPEL. Citation portant nomination dans l'ordre national de la légion d'honneur à titre posthume. Le capitaine d'artillerie TRÉPEL Charles du 1 er BFMC: officier d'artillerie volontaire pour le BFMC a trouvé une mort glorieuse au cours d'un raid secret en Mars 1944 sur les côtes de Hollande. Évadé de France en 1942, volontaire pour toutes missions dangereuses, avait donné sa mesure dans des missions délicates menées avec maîtrise et succès. Soldat plein d'allant, a bien mérité de la patrie. Cette nomination comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.Le C/F LORIN, commandant l'école des fusiliers marins. Affectation: "N° 10 Cdos" -

cabanellaMort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de Kapell (Hollande)

CABANELLA Roger Henri - Badge 199 - Mle: 4339 FN 43, 1163 CAS 43 et 137 L 43 -  (Tué et disparu le 28 02 1944 à Wassenaar - Hollande) - Affectation: "1er B F M C" -

DEVILLERS_Fernand_Eug_neMort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de Kapell (Hollande)

DEVILLERS  Fernand Eugène - Q/M2 fusilier Badge 197 - Mle 540 FN 43 - 10006 C 43 - Ex légionnaire du 28 07 1941 au 15 04 1943, Mle: 73025  - Décorations: citation à l'ordre du corps d'armée, Croix de Guerre 39/45- (Tué et disparu le 28 02 1944 à Wassenaar, Hollande) - décès inscrit à la commune de Le Touquet-Plage - Affectation: "1er B F M C" -

GUY_31Mort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de Kapell (Hollande)

GUY  René Henri - Badge 196 -  Mle: 2589 T 35 et 10320 FN 40 - (Tué et disparu le 28 02 1944 à Wassenaar, Hollande) - Affectation: "1er B F M C" -

HAGNERE_JeanMort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de kapelle (Hollande)

HAGNÉRÉ Jean Léon - S/M - Badge 195Mle: 467 C 36 et 10425 FN 43 - (Tué et disparu le 28 02 1944 à Wassenaar, Hollande) - Affectations: "Marine Levant" - "1er B F M C" -

riviere_11Mort_our_la_France_N__4_Cdo Inhumé au cimetière de Kapell (Hollande)

RIVIERE Jacquelin Léon - Badge 198Mle: 10834 FN 40 - (Tué et disparu le 28 02 1944 à Wassenaar, Hollande) - Affectations: "1er B F M" - "2 ème B F M" - "1er B F M C" - M M, CG 39/45 avec étoiles, citation à l'ordre du corps d'armée -

BOUGRAIN Etienne 1D_C_D Le 02 12 1949, Paris,inhumé à Thiais (Val de Marne)

BOUGRAIN Etienne Louis - L/CPL -  Transport section le D Day + campagne de Hollande - Badge 83 - Mle: 10893 FN 42 -  (Radio) en recueil, a rejoint la MTB - Q/M radio auprès du Cdt du 1er B F M C, lors de la campagne de Normandie et du débarquement de Flessingue le 01 11 1944, par son action constante et son mépris du danger a su conserver les liaisons avec les compagnies d'avant-garde, en dépit des pires difficultés, CG avec étoile d'argent à l'orfre de la disision. Affectations: "1er B F M C" - "Caserne Surcouf" - "Caserne Bir-Hakeim" -

GrinspinGRINSPIN_Fe_lix_1D_C_D Inhumé à Paris

GRINSPIN Félix - (GRISPIN) - L/CPL - TROOP 8 le D Day + campagne de Hollande - Badge 121 - Mle 508 FN 43 - En recueil, a rejoint la MTB - Affectation: "Cdos" -

GROSSI_Antoine

GROSSI Antoine Ezio - Mle: 10224 FN 42 - Affectations: "2 ème B F M" - "Marine Levant" - "1 er R F M" - "Caserne Bir-Hakeim" -

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Commentaires
P
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne suis pas socialiste mais le rétablissement de la Vérité historique m'oblige à largement nuancer votre propos introductif : <br /> <br /> "Trahis par une république socialiste qui a encouragé par une attitude démagogique suicidaire le réarmement d'une Allemagne nazie revancharde..."<br /> <br /> <br /> <br /> Cette version reprend aveuglement les chefs d'accusation mis en avant par Pétain et Laval lors du procès de Riom, où furent notamment jugés Blum et Daladier pour leur faire porter la responsabilité de la défaite.<br /> <br /> <br /> <br /> Or cette parodie de procès a dû être rapidement interrompu devant l'inconsistance des preuves, les accusés étant même parvenu à renverser la charges des accusations contre les accusateurs. <br /> <br /> Notamment Pétain qui avait été un piètre ministre de la guerre, renonçant à poursuivre l'édification de la ligne Maginot dans les Ardennes (où parvinrent à passer les blindés allemands en 1940 pour infliger à la France cette terrible défaite)... <br /> <br /> Rappelons également que cette stratégie défensive catastrophique incarnée par la ligne Maginot fut adoptée par un gouvernement de droite, dont André Maginot était ministre de la guerre.<br /> <br /> Enfin les historiens ont montré que les crédits de la défense n'ont commencé à être revu à la hausse en France qu'en 1936, sous le Front populaire...<br /> <br /> <br /> <br /> Pour autant, imputer la responsabilité de cette terrible défaite de 1940 à tel ou tel courant politique me semble peu constructif...<br /> <br /> Il faut sans soute plutôt renvoyer à un état d'esprit général de rejet de la guerre lié au traumatisme de 1914-1918, ainsi qu'au dépassement stratégique d'un état-major français vieillissant mais conforté par sa précédente victoire (cf le conflit de générations avec De Gaulle préconisant une stratégie plus offensive).<br /> <br /> <br /> <br /> Cela n'enlève rien à la qualité de votre présentation concernant les 177 de Kieffer ni à l’extraordinaire courage de ces hommes.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien cordialement.
A
Bonjour<br /> <br /> La légende de la photo qui montre Giraud et Kieffer comporte une erreur. Au centre figure le général d'aviation Francois d'Astier de la Vigerie (compagnon de la libération) et non l'amiral Muselier. <br /> <br /> Bien à vous
Ils étaient 177
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